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La Cour suprême demande une classification administrative plus claire pour les scooters électriques

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Marrakech, 23 févr. (Maroc-Actu) –

L’assemblée plénière de la chambre pénale de la Cour suprême a demandé une classification administrative plus claire des scooters électriques ou des véhicules de mobilité personnelle (VMP), compte tenu de leur impact sur la sécurité routière, dans un arrêt confirmant l’acquittement d’une femme accusée d’avoir conduit sans permis, et où la question clé était de savoir si le véhicule qu’elle conduisait était un VMP ou un cyclomoteur.

La Chambre a souligné que « la nouvelle réalité sociale qui montre la multitude d’appareils ayant les caractéristiques des MPV » devrait conduire à une classification administrative plus claire, ou bien à l’exigence rapide d’une certification administrative, qui accrédite la configuration technique nécessaire à leur circulation.

La Cour suprême a également exigé que des considérations appropriées soient prises en compte quant à la nécessité ou non d' »exiger un certain type de permis, de connaissances ou de capacités techniques » pour conduire ces nouveaux véhicules.

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La chambre criminelle a conclu qu’il n’est pas possible  » à l’heure actuelle  » d’incriminer la conduite des VPM dans les délits et crimes contre la sécurité routière, sauf à utiliser frauduleusement ces catégories pour camoufler, derrière une classification apparente en tant que VPM,  » ce qui est un cyclomoteur « . Dans ce cas, les réglementations relatives aux exigences en matière de permis et d’autres règles, telles que l’obligation de porter un casque ou l’assurance, seraient contournées.

UN JUGEMENT POUR LEQUEL IL Y A UN MANQUE DE DONNÉES

La Chambre a confirmé un jugement de l’Audience provinciale de Murcie, qui a acquitté une femme d’un délit de conduite sans permis ou sans licence, étant entendu que le véhicule qu’elle conduisait n’était pas légalement considéré comme un cyclomoteur et qu’elle n’avait donc pas besoin d’un permis pour le conduire. Le véhicule en question avait deux roues, un accélérateur et une selle, mais il manquait d’autres données substantielles comme la vitesse qu’il pouvait atteindre et s’il avait ou non un système d’auto-équilibrage.

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Ce jugement a fait l’objet d’un recours du procureur général devant la Cour suprême, qui a statué sur cette question après avoir constaté l’existence de jugements contradictoires de différents tribunaux provinciaux en la matière.

« Les faits avérés de la condamnation doivent inclure les éléments du véhicule avec lequel l’accusé se déplaçait, tels que sa puissance, sa vitesse maximale, le fait qu’il soit ou non équipé d’une selle, qu’il dispose ou non d’un système d’auto-équilibrage et toute autre caractéristique nécessaire à sa classification », souligne la haute juridiction.

De cette façon, il sera possible d’exiger clairement le permis de conduire ou le permis approprié et, en somme, « en l’absence des éléments documentaires du dossier, il est nécessaire de le catégoriser au moyen de l’expertise appropriée qui est nécessaire à sa détermination », a ajouté la Cour suprême.