Le Maroc enregistre une amélioration de +0,8 point sur son indicateur de réputation externe, atteignant 48,7 points. C’est ce qu’indique le quotidien L’Economiste dans son édition du lundi 28 octobre, citant le rapport sur «La réputation du Maroc dans le monde en 2024» réalisé par Reputation Lab pour le compte de l’Institut royal des études stratégiques (IRES).
Une amélioration significative
Les données analysées dans ce rapport sont tirées d’une étude à grande échelle menée pendant les mois de mars et avril 2024 (RepCore Nations 2024). Actuellement classé 30e, le Maroc s’impose comme le pays africain et arabe affichant la meilleure réputation après avoir gagné 4 positions par rapport à 2023.
Des perceptions en progression
Les perceptions du Maroc s’améliorent légèrement dans la plupart des caractéristiques analysées, notamment dans «protection de l’environnement», «dirigeants respectés» et «qualité des produits et services». Cependant, des indicateurs comme «marques et entreprises connues» ont vu leurs résultats baisser par rapport à 2023. Le profil de réputation du Royaume s’est également amélioré en Chine, en Corée du Sud et dans certains pays africains.
Reconnaissance internationale
Le Maroc affiche une bonne performance en ce qui concerne l’intention de visiter le pays par les ressortissants des pays du G7 et la Russie. L’initiative Royale pour l’Afrique Atlantique, promue par le Souverain, a été largement saluée sur la scène internationale, avec un impact très positif sur la réputation externe du Royaume.
Asymétries entre perceptions interne et externe
Une comparaison entre les perceptions interne et externe du Maroc fait ressortir d’importantes asymétries. Globalement, les Marocains interrogés ont une meilleure opinion du Royaume que les ressortissants des pays du G7 + la Russie. Cependant, ils sont moins enthousiastes à l’égard du Maroc que les observateurs étrangers dans certaines variables clés.
Défis à relever
Des insuffisances telles que «usage efficace des ressources publiques», «qualité du système éducatif», «environnement institutionnel et politique», «bien-être social» et «éthique et transparence» peuvent constituer des risques réels pour la réputation tant interne qu’externe du Maroc. Ces défis sont des enjeux essentiels à relever pour le pays.