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Les ateliers dénoncent l’Espagne pour avoir violé plusieurs articles du traité sur le fonctionnement de l’UE.

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Marrakech, 1 Mar. (Maroc-Actu) –

Quatre associations, représentant les réparateurs nationaux, ont dénoncé l’État espagnol devant l’Europe pour ne pas avoir respecté quatre directives européennes et plusieurs articles du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

La pétition, présentée ce mardi, est adressée au Parlement européen afin qu’il prenne position sur les infractions qui, selon les associations plaignantes, sous-tendent les mauvaises pratiques des compagnies d’assurance causant un grave préjudice économique aux ateliers.

Cette initiative vise à obtenir de l’Europe une solution qui, fondée sur le respect du cadre juridique communautaire, mettra fin à la relation déséquilibrée actuelle entre les ateliers et les assureurs, en donnant naissance à un cadre plus équitable.

Plus précisément, ils ont dénoncé le fait que les compagnies d’assurance fixent des prix horaires sans respecter le prix fixé par le garage et le montant à payer pour le sinistre, sans reconnaître toutes les heures de travail investies dans les réparations, ce qui affecte les montants payés au garage pour les réparations, qui sont inférieurs au coût réel de la réparation.

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D’autre part, les barèmes établis par des sociétés liées aux assureurs ou auxquelles ceux-ci participent servent aux évaluateurs à évaluer le temps et le coût des matériaux pour les réparations qu’ils doivent assumer, agissent au détriment du garage, car le barème ne doit pas être adapté au traitement de la réparation de chaque garage ni à sa structure commerciale.

Les plaignants ont souligné qu’en Espagne, il pourrait y avoir une collusion tacite entre les assureurs en raison de la tendance à la baisse de leurs prix. Ainsi, le marché espagnol de la réparation ne fonctionnerait pas correctement, affectant négativement l’équilibre entre ses composantes. Les associations ont donc demandé d’enquêter sur l’existence d’une collusion tacite entre les compagnies, qui constitue une pratique anticoncurrentielle sur le marché des assurances.

D’autre part, ils ont indiqué que la dépendance économique des experts ne garantit pas qu’ils agissent avec une stricte objectivité lorsqu’ils évaluent les dommages et fixent le prix/heure de la réparation. Alors que certains assureurs imposent des fournisseurs de pièces détachées ou le type de pièce détachée à installer sur les garages.

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Ils ont également souligné que certaines entreprises commercialisent des politiques qui empêchent les clients de choisir librement le garage qui réparera leur véhicule, les obligeant à le réparer dans un nombre limité d’entreprises sans que les autres garages puissent adhérer à ce type d’accord, ce qui restreint la libre concurrence et la liberté de choix du consommateur.

Dans ce sens, les associations ont dénoncé le fait que les clients sont poussés à emmener leur véhicule dans certains garages, ce qui fausse le marché en limitant et en restreignant le libre choix du garage par le consommateur, en violant le principe d’égalité et en profitant du manque de connaissances de l’assuré.

Les associations qui dénoncent ces situations sont la Confédération espagnole des ateliers de réparation automobile et des industries connexes (Cetraa), la Fédération espagnole des entreprises professionnelles de l’automobile (Conepa), la Fédération des associations d’agents officiels de l’automobile (Fagenauto) et l’Association nationale des concessionnaires, réparateurs et pièces détachées de véhicules automobiles (Ganvam).

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