Marrakech, 13 févr. (Maroc-Actu) –
La mission spéciale d’observation de l’OSCE en Ukraine a assuré qu’elle poursuivrait sa mission dans la République populaire autoproclamée de Donetsk – dans la région de Donbas, dans l’est de l’Ukraine – même si les observateurs britanniques et américains décidaient de partir dans le contexte des tensions avec la Russie.
« Même si tous les représentants de tous les pays quittent le bureau de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE à Donetsk, le travail se poursuivra », a déclaré un porte-parole du Centre conjoint de surveillance et de coordination du cessez-le-feu de Donetsk.
Le représentant a souligné qu’il y a suffisamment d’observateurs d’autres pays à Donetsk et que leur nombre n’a pas changé de manière significative jusqu’à présent.
« En cas de changements importants dans le travail de la Mission sur le territoire de la République, la représentation du Centre de cessez-le-feu de Donetsk informera le public en temps voulu », a-t-il ajouté dans des propos rapportés par l’agence de presse officielle russe Sputnik.
CNN a rapporté vendredi dernier que les États-Unis envisageaient de retirer leurs observateurs de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ukraine et le personnel de leur ambassade à Kiev.
La mission spéciale d’observation de l’OSCE en Ukraine est composée de civils non armés dont la tâche principale est d’observer et de rendre compte de manière impartiale et objective de la situation dans le pays, ainsi que de faciliter le dialogue entre toutes les parties impliquées dans la crise ukrainienne.
Depuis avril 2014, l’Ukraine mène une opération contre les milices du Donbas où les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont été proclamées en réponse au changement violent de gouvernement intervenu en février 2014 à Kiev.
Les accords qui ont été signés à Minsk en septembre 2014 et en février 2015 ont jeté les bases d’une solution politique au conflit, mais n’ont jusqu’à présent pas permis de faire cesser les violences.
Les hostilités ont fait quelque 13 000 morts, selon les estimations des Nations unies.
