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22 % des fabricants de composants s’attendent à des perspectives positives pour le secteur en 2022.

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Marrakech, Mar. 17. (Maroc-Actu) –

Seuls 22 % des fabricants de composants s’attendent à des perspectives positives pour l’industrie en 2022, suite aux pénuries d’approvisionnement et aux préoccupations liées à l’inflation, qui continuent d’entraver la reprise du secteur après la crise de Covid-19, selon l’étude Pulse Check de l’Association européenne des fournisseurs automobiles (Clepa).

Malgré les perspectives globalement négatives, 63% des répondants prévoient une croissance des revenus au cours des 12 prochains mois, contre 41% à l’automne de l’année dernière. Mais la rentabilité souffre de la hausse des coûts de fabrication et de l’incertitude de la chaîne d’approvisionnement, désormais également affectée par l’invasion russe en Ukraine.

L’inflation et les pénuries de semi-conducteurs réduisent la rentabilité opérationnelle de trois points de pourcentage en moyenne. Les marges moyennes étaient d’environ 2,6 % en 2020 et d’environ 5 % en 2019. Cela met la pression sur la capacité des fournisseurs à soutenir les investissements dans l’innovation verte et numérique.

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Parmi les répondants, les perspectives négatives sur l’avenir de l’industrie diminuent, passant de 73% l’automne dernier à 45%, mais les perspectives positives diminuent également, bien que légèrement, de 27% à 22%. 33% sont neutres.

D’autre part, la plupart des entreprises prévoient une croissance des revenus (63%), mais la rentabilité reste au niveau de 2021, principalement en raison des coûts de l’inflation. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale sont toujours perçues comme la principale menace pour le secteur.

Toutefois, alors que ce phénomène se manifestait auparavant par une pénurie de puces, l’inflation des coûts est désormais le nouveau facteur, comme le montrent 61 % des personnes interrogées. Sur le seul plan de la rentabilité, la pénurie de semi-conducteurs est citée comme le principal coupable.

LES INVESTISSEMENTS EN R&D CONTINUENT DE CROÎTRE

D’autre part, l’enquête montre que la R&D est considérée comme un domaine clé dans lequel il faut investir, notamment par l’acquisition de nouveaux talents, bien qu’il y ait des difficultés généralisées à recruter pour un certain nombre de rôles spécifiques. Toutefois, 66 % d’entre eux prévoient de recycler une part importante de leur main-d’œuvre afin de renforcer les capacités de production des technologies futures.

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Ainsi, 96 % des fournisseurs sont déjà en train de remanier leurs portefeuilles de produits. En outre, les fournisseurs ont augmenté les investissements en R&D liés aux domaines des véhicules autonomes, connectés, électriques et partagés (ACES) de 10 % en moyenne.

Parallèlement, la législation européenne, telle que la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et la taxonomie de la finance durable, incite déjà plus de la moitié des fournisseurs interrogés à investir dans la réduction des émissions de CO2, même si 37 % et 28 % des fournisseurs sont préoccupés par l’accès au financement et la mise en œuvre technique, respectivement.