Le Maroc se prépare à la révolution de la 5G
Depuis quelques années, le Royaume du Maroc a fait de la digitalisation un levier stratégique de développement et de modernisation de sa gouvernance.
Préparation pour les grands événements sportifs
Alors que le pays s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et co-organisera la Coupe du Monde en 2030, les projecteurs du continent et bientôt du monde seront braqués sur son niveau de préparation.
Objectif de modernisation
Objectif: hisser les standards nationaux dans tous les secteurs clés: infrastructures sportives, hôtellerie, sécurité, transport… Et surtout connectivité.
La 5G, un enjeu crucial
Sur ce dernier point, les exigences internationales sont claires, rappelle le magazine Finances News Hebdo.
Un pays hôte doit garantir des infrastructures télécoms robustes et à la pointe de la technologie.
Le Maroc prêt pour la 5G
Le Royaume est bien conscient de l’enjeu et, selon une étude d’Ericsson, il figure parmi les 15 marchés émergents les mieux positionnés pour tirer profit de la 5G, tant sur le plan économique qu’environnemental.
Le potentiel est considérable, souligne le magazine.
Les défis à relever
Mais ce virage technologique comporte aussi des défis de taille. Le coût d’investissement colossal pousse à envisager la mutualisation des infrastructures.
Lancement officiel prévu en 2025
Le Royaume du Maroc se prépare donc à lancer officiellement cette technologie en novembre 2025, à la veille de la CAN, comme l’a confirmé un responsable de l’ANRT.
Le déploiement démarrera dans les grandes villes, avant de s’étendre progressivement aux zones rurales, pour atteindre 70% de la population d’ici 2030.
Les avis des experts
Khalid Ziani, expert du secteur, rappelle que la réussite du Mondial 2030 passera par des télécoms puissants.
Même son de cloche du côté de Hicham Chiguer, président de l’AUSIM, qui confirme que «la 5G fera ses débuts au Maroc dès 2025». Pour lui, cette technologie est un tremplin vers l’industrie 4.0.
Les défis à relever
Mais cette réussite repose sur un maillage national en fibre optique, un préalable encore loin d’être atteint au Maroc.
Un frein majeur réside dans le cadre réglementaire. La loi Télécoms actuelle empêche les opérateurs d’infrastructures publics comme l’ONCF, l’ONEE ou ADM de commercialiser leurs réseaux excédentaires aux autres acteurs.