Accueil Economie Akhannouch détient la propriété, Akwa obtient une licence au Sénégal malgré un...

Akhannouch détient la propriété, Akwa obtient une licence au Sénégal malgré un dossier fragile

14
0

Adil Ziady, président du groupe Akwa Africa, inaugure une nouvelle ère au Sénégal

Le 15 novembre 2024, Adil Ziady, président du groupe Akwa Africa, s’est rendu au port minéralier de Bargny-Sendou, à une trentaine de kilomètres de Dakar. Selon le magazine Jeune Afrique, cette visite avait pour objectif officiel de souligner l’engagement des opérateurs marocains dans l’économie sénégalaise. Cependant, elle célébrait en réalité l’octroi d’une licence d’importation de produits pétroliers à Akwa Africa.

Un processus administratif complexe pour obtenir la licence

La filiale sénégalaise de l’opérateur, Sedes SAU, a dû surmonter plusieurs obstacles pour obtenir l’aval de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE). Déposée le 6 mai 2024, la demande initiale de licence a été jugée incomplète, ce qui a entraîné une demande formelle de compléments de la part de la CRSE le 13 juin. La société a mis près de trois mois pour réunir les documents manquants, malgré sa longue expérience dans le domaine.

Lire aussi:  Burger King contribue à la création de 1 000 emplois en 2022

Une licence finalement accordée après des ajustements

Le dossier consolidé a été transmis le 10 septembre, comprenant un business plan sur cinq ans et une attestation de la Banque Atlantique garantissant un potentiel financement. La CRSE a finalement accordé son aval le 14 novembre, juste avant la visite diplomatique d’Adil Ziady.

Akwa Africa : une stratégie d’expansion bien réfléchie

L’implantation de Akwa Africa au Sénégal s’inscrit dans une stratégie plus large du groupe, dirigé par Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement marocain. Après avoir acquis des actifs en Mauritanie, le groupe a choisi le Sénégal comme nouveau relais de croissance en raison de sa stabilité politique et de son marché en expansion. Cependant, l’obtention de la licence soulève des interrogations sur la rigueur initiale du processus et la convergence entre intérêts publics et ambitions privées.

Lire aussi:  Le Groupe LabelVie lance sa plateforme e-commerce