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Le Maroc : une passerelle vers l’Afrique pour les investisseurs américains

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Le Maroc, une destination de choix pour les capitaux étrangers

Le Maroc s’affirme de plus en plus comme une destination de choix pour les capitaux étrangers. Dans son rapport 2025, le Département d’État américain présente le Royaume comme une véritable passerelle vers l’Afrique, grâce à sa stabilité politique, ses infrastructures modernes et son ouverture sur l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne, écrit le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du 1er octobre.

Un environnement favorable à l’investissement international

Washington souligne que le pays encourage activement l’investissement international à travers une combinaison de politiques macroéconomiques favorables, de réformes structurelles et de mesures incitatives. Cette dynamique s’inscrit dans le sillage du Nouveau modèle de développement et de la Stratégie digitale 2030, avec l’ambition de diversifier l’économie et de générer des emplois dans les secteurs les plus porteurs.

Des secteurs prioritaires identifiés

Le rapport identifie plusieurs priorités : les énergies renouvelables, l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie, le textile et l’agro-industrie. Le Maroc continue ainsi d’investir massivement dans les énergies vertes et le numérique. L’objectif est de porter la part des énergies renouvelables à 40% de la consommation d’ici 2035, tandis que la Stratégie digitale vise la création de 240 000 emplois et la formation de 100 000 jeunes chaque année.

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Des chantiers structurants pour renforcer l’attractivité du pays

Parallèlement, de grands chantiers structurants viennent renforcer l’attractivité du pays : développement du port Nador West Med, construction du port Dakhla Atlantique, extension des aéroports, modernisation des réseaux routiers et ferroviaires. L’accueil de la CAN 2025 puis de la Coupe du monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal, représente également une vitrine internationale pour attirer de nouveaux investisseurs.

Des obstacles à surmonter

Le rapport pointe des freins notables : lourdeurs administratives, lenteur des réformes réglementaires, manque de transparence dans certaines procédures et persistance de la corruption. En 2024, le Maroc occupait la 99e place sur 180 dans l’indice de perception de Transparency International, et 74% des citoyens estimaient la corruption présente dans les institutions publiques.

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Un accord de libre-échange avec les États-Unis

Malgré ces obstacles, les États-Unis rappellent que le Maroc demeure le seul pays africain disposant d’un accord de libre-échange avec eux. Depuis sa mise en œuvre, le commerce bilatéral a été multiplié par huit. Casablanca Finance City joue par ailleurs un rôle clé en tant que plateforme régionale de services financiers.

Un soutien accru aux investissements dans les provinces du Sud

À l’occasion d’une rencontre à New York avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, le secrétaire d’État adjoint américain Christopher Landau a confirmé le soutien de Washington aux investissements dans les provinces du Sud et annoncé un encouragement actif aux entreprises américaines désireuses de s’implanter au Maroc.

Le Maroc, un hub financier et commercial régional en devenir

Pour les auteurs du rapport, l’accord de libre-échange constitue un levier essentiel afin de positionner le Maroc comme hub financier et commercial régional. Ces conclusions représentent à la fois une reconnaissance des progrès accomplis et un appel à accélérer les réformes.