Le président français Emmanuel Macron s’est engagé à agir pour une « planète plus vivable » et « une France plus dynamique et plus forte », lors de son investiture pour un second mandat qui débute dans quelques jours, au cours d’une cérémonie empreinte d’une grande symbolique malgré sa simplicité. .
« Je suis conscient de la gravité de la période », a annoncé Macron au début d’un discours qu’il a prononcé dans la salle des fêtes de l’Elysée devant un parterre d’environ 450 invités, soulignant, comme le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, lors de l’annonce de son investiture officielle, à la guerre en Ukraine, à l’épidémie de Covid-19 et à la situation d’urgence climatique.
Macron a souligné la nécessité « d’avancer sans relâche » pour le bien de la France et de l’Europe, et de « construire une nouvelle paix européenne et une nouvelle indépendance sur notre continent ».
La cérémonie d’investiture a été simple, semblable aux cérémonies d’investiture des deux présidents précédents, François Mitterrand et Jacques Chirac, qui ont remporté un second mandat.
Parmi les participants figuraient les prédécesseurs de Macron, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que des membres de sa famille, conduite par son épouse Brigitte, ses amis, des membres du gouvernement, l’actuel Premier ministre Jean Castex et l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, ainsi que des hauts fonctionnaires des deux chambres du Parlement, des représentants d’universités, de syndicats, de religions et autres.
Macron a accueilli les invités, parmi lesquels des prestataires de soins de santé, des élus locaux, des responsables d’associations, des athlètes et des jeunes, qui incarnent les priorités sur lesquelles il travaillera au cours de son nouveau mandat.
Étaient également présents les proches de Samuel Paty, un enseignant décapité par un jihadiste lors d’un attentat en octobre 2020, et veuve du premier médecin décédé du Covid-19.
Macron, le centriste libéral réélu avec 58,55 % des voix le 24 avril, a appelé à « créer une nouvelle approche, loin des normes et des scénarios banals » pour exercer la gouvernance par « la planification, la réforme et une plus grande implication » des citoyens français. .
Son prédécesseur socialiste, François Macron, s’est dit satisfait de la « reconnaissance » par Macron de la nécessité d’opérer un changement dans l’exercice du pouvoir et a déclaré aux journalistes que « les méthodes d’hier ne peuvent pas être répétées pour l’étape de demain, non seulement parce qu’elles seront très difficile, mais aussi parce que la France est très divisée. »
Le nouveau mandat débute officiellement le 14 mai. Un nouveau Premier ministre sera nommé après cette date, tandis que des élections législatives auront lieu un mois après.
Les difficultés apparentes à trouver la personnalité idéale pour diriger le nouveau gouvernement suscitent des spéculations, même si l’Elysée a confirmé que « le président n’a proposé à personne le poste de Premier ministre ».
Dans ce contexte, il a été rapporté que Véronique Pedag, directrice de cabinet de l’ancien Premier ministre Emmanuel Valls, et actuellement directrice générale du groupe immobilier « Nexity », aurait rejeté l’offre, ainsi que la députée socialiste Valérie Rabaud, qui a déclaré qu’elle avait été contactée mais qu’elle avait refusé pour ne pas avoir à travailler à la mise en œuvre du projet de relèvement de l’âge. Retraite à 65 ans.
L’historien français Jean Garrigues a prédit une série de difficultés pour Macron à cet égard.
Il a notamment évoqué la « scène politique fragmentée » à laquelle il fait face « sans véritable culture partisane » au sein de son mouvement, désormais connu sous le nom de parti Ennahdha, et « la nature de son positionnement politique à droite et à gauche au sein du parti Ennahdha ». en même temps. »
Il a conclu : « Il n’est pas possible de créer un parti appelé Ennahdha et de nommer d’anciennes personnalités à la tête du gouvernement. »
Macron participera dimanche à la cérémonie commémorative de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.
Lundi, il se rendra à Strasbourg à l’occasion de la Journée de l’Europe pour prononcer un discours au Parlement européen avant de se rendre à Berlin pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz lors de sa première visite à l’étranger depuis sa réélection.
Marrakech, 2022-05-09 09:02:06 (Maroc-Actu) –