Des citoyens ont révélé au journal Bayan Al-Youm, lors d’une tournée d’inspection dans l’un des marchés de la ville de Casablanca, que les prix des sacrifices de l’Aïd avaient augmenté de façon folle, pour des raisons diverses et variées, dont la plus importante était le grand nombre de « cintres ». » qui se nourrissent des tragédies des citoyens, en transformant cette fête religieuse en un cauchemar qui pèse sur les esprits. Les familles, malgré les assurances du gouvernement sur l’abondance des animaux sacrificiels et sa confirmation que l’offre dépasse la demande prévue, notamment à la lumière de l’importation de têtes de moutons en provenance des marchés européens.
Le journal a observé que le prix des sacrifices « abondants » a atteint des montants records d’une manière sans précédent entre les régions et les marchés, ce qui soulève des questions sur le rôle du gouvernement et ses promesses d’assurer la stabilité des prix et de les rendre accessibles aux personnes affectées. classes sociales, à travers des politiques capables de surmonter les raisons logiques qui surviennent entre le manque de précipitations. « Sécheresse » et coût élevé des fourrages (orge, betteraves, foin, galbana…).
Le communiqué d’aujourd’hui note que la plupart des Marocains attendent les derniers jours avant l’Aïd, espérant une légère baisse des prix. Il s’agit d’un espoir non garanti au regard de ce que nous avons observé de l’avidité des vendeurs, qui semblent s’être engagés à vendre selon un plafond convenu.
La plus grande « astuce » que le gouvernement a commercialisée auprès des Marocains est peut-être ce qu’il appelle le processus d’importation de têtes de mouton subventionnées, qui s’est avéré être le seul bénéficiaire parmi les grands agriculteurs autorisés à importer des têtes de mouton à des prix très bas et à les vendre. aux prix les plus élevés en l’absence de contrôle et de responsabilisation, tout en les soutenant avec une subvention de 500 dirhams pour chaque tête. Ils sont exonérés du paiement des droits de douane et des taxes, de sorte que le plus grand perdant de cette mesure gouvernementale reste le citoyen aux revenus limités et aux familles fragiles.
Les agriculteurs expérimentés dans le domaine de l’élevage estiment que le prix du sacrifice devrait se situer entre 1.400 et 3.500 dirhams, si la relation est directe entre l’agriculteur et le citoyen, compte tenu notamment de l’abondance du mouton. Cette abondance a été confirmée par l’Association nationale des éleveurs ovins et caprins, et la Fédération marocaine des acteurs du secteur de l’élevage l’a soulignée dans une précédente communication accompagnée du communiqué de ce jour. A travers les déclarations de l’association et de la fédération, on découvre que le gouvernement, au lieu de s’orienter vers une réflexion sur des politiques rationnelles, prend des mesures de circonstance qui favorisent le chaos dont se nourrissent les grands parasites et les hommes d’affaires, qui se tournent vers les « scalpers ». traite » de la protection et des garanties du gouvernement.
Hajar Al-Azouzi
Photographie : Ahmed Aqeel Makaw
Marrakech, 2024-06-09 18:05:44 (Maroc-Actu) –