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L’Office d’échange enregistre une légère augmentation des transferts des Marocains résidant à l’étranger

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Le bureau d’échange a révélé une légère augmentation des transferts de marocains résidant à l’étranger, qui dépassait 9,45 milliards de dirhams fin janvier 2025, contre 9,4 milliards de dirhams en janvier 2024, ce qui représente une augmentation de 0,5%, équivalente à 44 millions de dirhams.
D’un autre côté, les flux d’investissement directs étrangers et les investissements marocains à l’étranger ont été témoins de transformations notables, alors que le flux net d’investissements étrangers a augmenté de 16,9% pour atteindre 3,23 milliards de dirhams, tandis que les investissements marocains directs se sont améliorés à l’étranger de moins 89 millions de directeurs à 723 millions de dirhams, au milieu d’une augmentation significative des dépenses qui y sont associées.

Stabilité ou ralentissement?

Les envois de fonds de la communauté marocaine ont longtemps été un pilier de base de l’économie nationale, car il fournit des flux financiers réguliers en monnaie difficile, et contribue à soutenir le pouvoir d’achat des familles marocains et à financer le déficit commercial.
Cependant, le taux d’augmentation en janvier 2025, malgré ses points positifs, reste limité par rapport à la croissance annuelle moyenne de ces transferts au cours des années précédentes.
Ce ralentissement est attribué à plusieurs facteurs, dont le coût élevé de la vie dans les pays de résidence, la baisse des taux d’épargne, ainsi que les transformations dans les modèles de transfert d’argent, dans le cadre de ces transferts sont devenus des formes d’investissement directes au lieu des transferts en espèces traditionnels.
Cela soulève des questions sur l’étendue de la capacité du Maroc à attirer une plus grande partie de cet argent dans des projets économiques productifs, au lieu de rester principalement aux dépenses des consommateurs et de l’immobilier.
Investissement étranger vivant … Gravité et défis

À l’avant des investissements étrangers directs, les données du Drain Office ont montré une amélioration remarquable, car les flux nets ont atteint 3,23 milliards de dirhams, une augmentation de 16,9%, tirée par les revenus augmentant de 24,1% à 4,94 milliards de dirhams.
Cette augmentation reflète l’attractivité continue du marché marocain des investisseurs étrangers, en particulier dans les secteurs stratégiques tels que l’industrie, les énergies renouvelables et les infrastructures.
Cependant, le souci de ces chiffres est l’augmentation des dépenses associées aux investissements étrangers de 40,4%, ce qui équivaut à 1,7 milliard de dirhams, car cela peut indiquer une augmentation du transfert des bénéfices à l’étranger, ce qui soulève des questions sur l’étendue de l’économie nationale bénéficiant de ces investissements à long terme.
Ces chiffres reflètent-ils des investissements stables avec un impact positif sur l’emploi et le développement, ou ne font-ils que passer des flux financiers qui ne contribuent pas à la création d’une valeur ajoutée réelle?

Expansion ou immigration du capital?

D’un autre côté, les investissements marocains directs à l’étranger ont été témoins d’un développement remarquable, car son flux net est passé de moins 89 millions de dirhams en janvier 2024 à 723 millions de dirhams en janvier 2025, ce qui reflète un désir croissant pour les entreprises marocaines de se développer en dehors de la frontière.
Mais intéressant, la forte augmentation des dépenses de ces investissements, qui a bondi de 59,9% pour atteindre 2,23 milliards de dirhams, contre une légère augmentation des revenus de seulement 1,7%, à 1,5 milliard de dirhams.
Cela peut être une indication de la recherche des sociétés marocaines pour des environnements d’investissement plus stables et rentables, mais en même temps, soulève des questions sur les difficultés auxquelles sont confrontés ces entreprises au Maroc, comme le coût élevé de production, les complexités des dirigeants administratifs et la difficulté d’accéder au financement.

Vers une vision intégrée des flux d’argent et des investissements

Ces chiffres reflètent une dynamique financière continue, mais elles mettent également en évidence les défis structurels auxquels l’économie marocaine est confrontée à l’économie marocaine; D’une part, les transferts des marocains du monde restent une composante vitale pour soutenir l’économie, mais ils ont besoin de politiques plus efficaces pour en transformer une partie en investissements productifs, et d’autre part, l’amélioration des investissements étrangers indique l’attractivité continue du Maroc, mais les dépenses élevées associées impliquent un examen de la politique de la valeur ajoutée localement.
Quant aux investissements marocains à l’étranger, bien qu’ils soient une indication de l’expansion des sociétés marocaines, elles peuvent également refléter la baisse de l’attractivité de l’environnement d’investissement interne, ce qui nécessite de renforcer les réformes économiques et financières et d’améliorer le climat commercial, pour encourager la direction de plus d’investissements vers la marché locale au lieu de rechercher des opportunités externes.
À la lumière de ces données, le principal défi reste la transformation de ces flux financiers en un réel moteur de croissance économique, plutôt que l’otage des fluctuations circonstancielles et des déséquilibres structurels.

Abdul Samad Edndin

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Marrakech, 2025-03-04 18:00:00 (Maroc-Actu) –