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Croissance : Recommandations de la Banque mondiale

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La résilience de l’économie marocaine en 2024

L’économie marocaine a démontré une résilience notable en 2024, avec des tendances positives malgré des défis persistants. Pour assurer une croissance durable et inclusive, la mise en place de réformes structurelles devient une priorité impérative, indique l’hebdomadaire Finances News.

Des perspectives encourageantes pour le secteur agricole

Les récentes précipitations ont atténué les conditions de sécheresse, améliorant ainsi les perspectives du secteur agricole. La Banque mondiale prévoit une croissance de 3,6% en 2025, suite à une hausse de 3,8% de la croissance non agricole en 2024. L’inflation ayant chuté sous 1%, Bank Al-Maghrib a adopté une politique monétaire plus souple et le déficit du compte courant reste modéré grâce aux investissements étrangers.

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Des défis socioéconomiques persistants

Néanmoins, les défis socioéconomiques demeurent considérables. Le choc inflationniste récent a réduit le pouvoir d’achat et affecté la confiance des ménages. Malgré la création de 162.000 nouveaux postes en 2024, l’écart entre l’évolution de la population active et la croissance de l’emploi souligne l’urgence de réformes pour dynamiser le marché du travail.

Les réformes structurelles comme priorité

Afin de garantir une croissance économique soutenue et inclusive, des réformes structurelles doivent être prioritaires. La modernisation du climat des affaires est essentielle pour accroître l’attractivité du Maroc en tant que destination d’investissement. La réduction des coûts et des barrières à l’embauche formelle, la simplification des procédures administratives et l’accélération de la digitalisation des services publics sont autant de mesures recommandées par la Banque mondiale.

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La digitalisation comme levier de développement

L’accélération de la digitalisation des services publics est nécessaire pour améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer la transparence. En dématérialisant les services administratifs et en favorisant l’interopérabilité des bases de données, le Maroc pourrait réduire les délais de traitement et optimiser l’expérience des usagers.

Conclusion

En résumé, la résilience de l’économie marocaine en 2024 est encourageante, mais des réformes structurelles sont nécessaires pour assurer une croissance durable et inclusive. La modernisation du climat des affaires, la simplification des procédures administratives et la digitalisation des services publics sont des axes prioritaires pour renforcer l’attractivité du Maroc en tant que destination d’investissement.