Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 2,25%
Lors de sa réunion à Rabat, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de maintenir le taux directeur à 2,25 %. En parallèle, il a renforcé les mesures d’assouplissement pour améliorer les conditions de financement des entreprises, en mettant l’accent sur les très petites entreprises (TPE). Le Conseil s’engage à suivre de près l’évolution de la conjoncture et à ajuster ses décisions en fonction des données les plus récentes.
Une analyse approfondie pour une orientation claire
Cette décision repose sur une analyse minutieuse de la conjoncture économique nationale et internationale, ainsi que sur les prévisions macroéconomiques à moyen terme de la Banque centrale.
Contexte mondial et tendances économiques
À l’échelle internationale, le Conseil a examiné les récentes évolutions de la politique commerciale américaine, marquées par la conclusion d’accords bilatéraux. Cependant, les incertitudes persistent et continuent d’influencer les perspectives de croissance mondiale. Malgré un ralentissement anticipé, l’inflation devrait rester sous contrôle, soutenue par la baisse des prix de l’énergie.
Une croissance nationale contrastée
Au niveau national, les données du premier trimestre 2025 confirment une dynamique positive, surtout dans les secteurs non agricoles. Cette tendance, portée par les grands projets en cours, a stimulé la création d’emplois. Cependant, le deuxième trimestre 2025 montre un léger ralentissement, en particulier dans le secteur des services.
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Inflation maîtrisée et perspectives économiques
L’inflation reste modérée, avec un taux moyen de 1,1% sur les huit premiers mois de 2025. Les prévisions indiquent une inflation stable pour l’année, suivie d’une légère augmentation en 2026. Les experts financiers anticipent une inflation maîtrisée dans les trimestres à venir.
Des incertitudes à surveiller
Malgré ces tendances positives, le Conseil souligne que les incertitudes économiques demeurent élevées. Les tensions géoéconomiques, les conflits internationaux et les défis internes, tels que le stress hydrique et les conditions climatiques, continuent de peser sur les perspectives économiques du pays.
