Les performances remarquables des principales banques marocaines en 2024
Attijariwafa Bank, la Banque centrale populaire (BCP) et Bank of Africa affichent des performances impressionnantes en 2024, avec des produits nets bancaires (PNB) en forte hausse : +15% pour Attijariwafa Bank, +12% pour la BCP et +10% pour Bank of Africa. Cette dynamique est soutenue par les activités domestiques et devrait perdurer jusqu’en 2030.
Une croissance portée par le marché marocain
Leader du secteur avec un PNB de 34,5 milliards de dirhams, Attijariwafa Bank souligne un contexte mondial complexe, oscillant entre instabilité persistante et rebond économique au Maroc. Les moteurs de cette croissance incluent l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football, le financement de la transition écologique et le soutien aux entreprises. Cette analyse est partagée par les concurrents lors de la présentation de leurs résultats financiers.
Des performances spectaculaires au Maroc
La croissance se traduit par des performances impressionnantes au Maroc. On note une augmentation des crédits et financements participatifs à l’équipement, des activités de marché en hausse et un résultat brut d’exploitation en progression pour les trois banques.
Un rôle central dans le financement des grands projets
Ces banques jouent un rôle crucial dans le financement des grands projets d’infrastructure et l’acquisition de titres souverains pour soutenir l’État, ce qui génère des revenus considérables.
Une dynamique contrastée sur le continent africain
Si les activités sur le reste du continent enregistrent un recul relatif, le Maroc reste un véritable moteur de croissance, porté par des investissements majeurs et des événements sportifs. Une possible baisse des taux directeurs en Afrique de l’Ouest pourrait relancer le crédit bancaire, mais demeure incertaine.
Des perspectives prometteuses pour l’avenir
Attijariwafa Bank, dans la dernière ligne droite de son plan @MBITIONS 2025, renforce sa capacité de financement de l’économie marocaine. La stratégie d’expansion africaine semble marquer une pause, mais la demande de financement de l’État marocain est assurée jusqu’en 2030.