Les forces armées tuent 60 terroristes présumés dans des bombardements dans le nord du pays.
Marrakech, 21 mars. (Maroc-Actu) –
Au moins dix soldats ont été tués dimanche dans une attaque menée par des hommes armés non identifiés dans la ville de Natiaboani, dans l’est du Burkina Faso, sans qu’aucune responsabilité n’ait été revendiquée jusqu’à présent.
Selon des sources de sécurité citées par le portail d’information burkinabé Infowakat, l’attaque a également fait plusieurs blessés, mais les autorités n’ont pas fait de déclaration. Natiaboani est situé dans la province du Gourma, l’une des provinces les plus touchées par la détérioration de la sécurité ces dernières années.
L’événement a eu lieu quelques heures après que les forces armées ont procédé à une série d’attentats à la bombe dans la région du Sahel (nord) qui ont entraîné la mort d’une soixantaine de terroristes présumés, selon des sources de sécurité.
Les frappes aériennes ont été effectuées autour de la ville de Djibo, située dans le Soum, qui est le théâtre depuis plusieurs semaines d’un blocus des djihadistes qui empêchent la population de quitter la ville pour s’approvisionner.
Le pays africain, dirigé par une junte militaire depuis le coup d’État de janvier contre le président de l’époque, Roch Marc Christian Kaboré, a généralement connu une augmentation significative de l’insécurité depuis 2015, ce qui a entraîné une vague de déplacés internes et de réfugiés vers d’autres pays de la région.
Ces attaques, qui sont l’œuvre de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique dans la région, ont également contribué à une augmentation de la violence intercommunautaire et ont conduit à une floraison de groupes d’autodéfense, auxquels le gouvernement burkinabé a ajouté des « volontaires » pour aider à la lutte contre le terrorisme.