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Contrôles techniques des gares pour la LGV Kénitra-Marrakech lancés par l’ONCF

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ONCF lance un appel d’offres pour le contrôle technique des nouvelles gares ferroviaires

Dans le cadre du projet d’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech, l’Office national des chemins de fer (ONCF) franchit une nouvelle étape stratégique. L’établissement public vient de lancer un important appel d’offres portant sur les prestations de contrôle technique liées à la construction des nouvelles gares ferroviaires et des centres techniques de maintenance le long de ce tronçon clé, indique le quotidien Les Inspirations Eco .

Une segmentation géographique pour une répartition efficace

Afin de garantir une répartition structurée et cohérente des interventions, l’ONCF a segmenté ce marché en cinq lots géographiques distincts, couvrant l’ensemble des sites concernés par le chantier. Chaque lot couvre des sites spécifiques, allant de la région de Rabat-Salé à la périphérie de Casablanca, en passant par Casablanca intra-muros, le nord du pays et la partie sud du réseau.

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Des missions clairement définies pour les entreprises retenues

Chaque entreprise retenue aura pour mission de réaliser les contrôles techniques réglementaires sur les installations et infrastructures situées dans le ou les lots qui lui seront attribués. Les montants prévisionnels hors taxes varient selon les lots, allant de 680.000 dirhams à 1,18 million de dirhams.

Une préférence pour les entreprises marocaines

Fidèle à sa politique de soutien à l’économie nationale, l’ONCF accorde une préférence de 10% aux offres présentées par des entreprises marocaines, par rapport aux candidatures étrangères. Cette mesure vise à encourager les bureaux de contrôle technique locaux, particulièrement ceux spécialisés dans les grands projets d’infrastructure.

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Dans le cas de groupements mixtes, cette préférence ne s’appliquera que si la composante marocaine détient au moins 30% du marché, comme indiqué dans l’acte d’engagement. En outre, l’ONCF se réserve le droit de demander un réajustement tarifaire à l’entreprise nationale la mieux classée si son offre s’avère significativement plus élevée que celle d’un concurrent étranger non bénéficiaire de la préférence.