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Droit à l’oubli numérique: un enjeu majeur à ne pas oublier

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Le droit à l’oubli numérique: une nécessité de notre ère

À l’ère du tout-numérique, l’oubli est devenu un luxe. Ce que l’on publie, ce que l’on subit, ce que l’on fuit… tout reste. En Europe, ce constat a conduit à consacrer le droit à l’oubli numérique à travers le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Dans le Royaume, ce droit reste une notion floue, absente des textes, bien qu’elle soit plus que jamais d’actualité, relève le magazine Challenge, dans une analyse dédiée.

La digitalisation et ses conséquences

La digitalisation galopante de la société a effacé les frontières entre vie réelle et vie virtuelle. Résultat: des millions de citoyens Marocains se retrouvent prisonniers de leurs traces numériques.

Le défi du droit à l’oubli au Maroc

Une question s’impose, dès lors. Avons-nous encore le droit d’effacer notre passé numérique?

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De nos jours, devenir journaliste est un rêve pour de nombreuses personnes passionnées par l'écriture et l'information. Mais comment se démarquer dans ce domaine compétitif et en constante évolution ? Voici quelques conseils pour devenir un journaliste accompli.

1. Acquérir des compétences solides en écriture

La première étape pour devenir un bon journaliste est d'avoir de solides compétences en écriture. Il est essentiel de savoir rédiger des articles clairs, concis et informatifs. Pratiquez régulièrement l'écriture pour améliorer votre style et votre fluidité.

2. Se former en journalisme

Il est recommandé de suivre une formation en journalisme pour acquérir les bases du métier et comprendre les enjeux actuels de la profession. De nombreuses écoles et universités proposent des cursus spécialisés en journalisme.

3. Se tenir informé de l'actualité

Un bon journaliste se doit d'être constamment informé de l'actualité. Suivez les événements nationaux et internationaux, lisez la presse régulièrement et restez à l'affût des nouvelles tendances et sujets d'actualité.

4. Développer un réseau professionnel

Le journalisme est un domaine où les contacts sont très importants. Développez un réseau professionnel en rencontrant d'autres journalistes, en participant à des événements du secteur et en vous faisant connaître auprès des médias.

5. Travailler sur sa polyvalence

Un bon journaliste doit être polyvalent et capable de s'adapter à différents types de médias (presse écrite, radio, télévision, web). Enrichissez vos compétences en vous formant à différents formats et supports.

6. Faire preuve de curiosité et de rigueur

La curiosité et la rigueur sont des qualités essentielles pour un journaliste. Posez des questions, vérifiez vos sources et soyez précis dans vos informations. Ne négligez aucun détail et assurez-vous de fournir un contenu fiable et de qualité.

Conclusion

Devenir un journaliste accompli demande du travail, de la passion et de la persévérance. En suivant ces conseils et en mettant en pratique ces recommandations, vous pourrez progresser dans votre carrière de journaliste et vous démarquer dans le monde de l'information.

En Europe, le RGPD a instauré un droit fondamental: celui de demander l’effacement de données personnelles devenues obsolètes, inexactes ou nuisibles. Ce droit permet à chacun de reprendre le contrôle sur son identité numérique.

Dans le Royaume, la situation est toute autre. Malgré la présence de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), le droit à l’oubli reste méconnu, et surtout non inscrit dans la législation.

Les enjeux et les défis à relever

Les défis qui se posent aux décideurs sont multiples: qui est responsable? Les moteurs de recherche, les hébergeurs, les plateformes numériques? Qui impose le droit? Le Royaume ne dispose-t-il pas d’interlocuteurs directs chez les géants du web, les fameux «GAFAM»? Et, in fine, comment arbitrer? Entre le droit à l’oubli et le droit à l’information, la ligne est en effet très fine.

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La nécessité d’une évolution culturelle et juridique

«Le droit à l’oubli nécessite plus qu’une loi: il faut une refonte culturelle de notre rapport à la vie privée», souligne Maddarsi. Pour lui, «cela suppose une volonté politique, une mise à niveau juridique conforme aux standards internationaux, mais aussi une prise de conscience citoyenne».

Conclusion: replacer l’humain au cœur du numérique

Aujourd’hui, alors que le Royaume aspire à devenir un hub numérique régional, il est crucial de replacer l’humain au cœur de ce virage digital.

Intégrer le droit à l’oubli, c’est reconnaître que la mémoire numérique ne peut être infinie, si elle devient une sentence à perpétuité, souligne Challenge.