Accueil Economie Investir au Maroc : analyse du Département d’État américain

Investir au Maroc : analyse du Département d’État américain

165
0

Le Maroc, un hub d’affaires en plein essor

Les politiques macroéconomiques positives, la libéralisation des échanges, les incitations à l’investissement, le cadre réglementaire et les incitations fiscales font du Maroc un pays attractif pour les investisseurs étrangers. Selon le rapport annuel «2024 Investment Climate Statements: Morocco» du Département d’Etat américain, repris par le quotidien L’Economiste, le Maroc s’affirme comme un hub régional d’affaires et une porte d’entrée vers le continent africain.

Des secteurs stratégiques en plein essor

Le Maroc a su stimuler l’emploi dans plusieurs secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’automobile, l’aéronautique, le textile, les produits pharmaceutiques, l’offshoring et l’agro-industrie. Le pays continue d’investir massivement dans les énergies renouvelables, avec un objectif ambitieux de 52% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030, notamment en misant sur les opportunités vertes telles que les réseaux intelligents, l’hydrogène vert et le stockage d’énergie.

Lire aussi:  Le cours du dirham marocain par rapport aux devises arabes et internationales en

Des partenariats internationaux fructueux

Le Maroc a signé un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, ce qui a considérablement dynamisé les échanges bilatéraux. Le pays a également ratifié de nombreux traités d’investissement et accords économiques visant à faciliter les investissements et à éliminer la double imposition des revenus. Grâce à ces réformes, le Maroc a été retiré des listes grises du GAFI et de l’Union européenne en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Des défis à relever

Malgré ses nombreux atouts, le Maroc doit faire face à des défis tels que l’inefficacité de la bureaucratie gouvernementale, la corruption et la lenteur des réformes réglementaires. Le gouvernement marocain doit également améliorer son processus de sélection des investissements dans des secteurs clés comme les télécommunications, les minéraux critiques et les énergies renouvelables, souligne L’Economiste.

Lire aussi:  Inwi lance la plus grande offre de services d'ébats pour les entreprises marocaines en Afrique