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L’agriculture face à la sécheresse : le câprier, une solution d’avenir

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La 7ᵉ édition de la Foire nationale du câprier à Safi : un événement qui met en lumière une filière agricole prometteuse

La ville de Safi a récemment accueilli la 7ᵉ édition de la Foire nationale du câprier, un événement devenu incontournable pour les acteurs de cette filière agricole encore méconnue du grand public. L’événement a mis en avant les atouts insoupçonnés de cette culture résiliente et ses perspectives de développement, dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources en eau, selon le magazine Finances News Hebdo.

Le câprier : une culture résiliente aux nombreux avantages

Résistant à la sécheresse et peu exigeant en intrants, le câprier s’impose progressivement comme une alternative crédible aux cultures traditionnelles à faible valeur ajoutée, telles que le blé. À l’échelle nationale, la filière représente aujourd’hui environ 31 000 hectares de surfaces cultivées, pour une production annuelle moyenne estimée à 24 000 tonnes. Près de 71% de cette récolte est destinée à l’exportation, vers une quinzaine de destinations à travers le monde, souligne l’hebdomadaire.

Une région en tête de file dans la production de câpriers

Avec 41% des surfaces et de la production nationale, la région de Marrakech-Safi se positionne en chef de file dans la culture du câprier. Selon Mohamed Filali, conseiller agricole cité par Finances News, cette culture s’adapte parfaitement aux zones arides et semi-arides du Royaume, offrant des rendements intéressants avec très peu de pluie.

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Des retombées économiques et sociales significatives

Sur le plan économique, le câprier se révèle plus rentable que certaines céréales, avec un rendement net à l’hectare oscillant entre 20 000 et 30 000 dirhams dans les zones bour, dépassant largement celui du blé. En outre, la filière génère près de trois millions de journées de travail par an, offrant ainsi une source de revenus importante pour les populations rurales, notamment lors des périodes de récolte.

Des usages multiples et variés du câprier

Outre ses qualités gustatives, le câprier possède un potentiel thérapeutique pour traiter diverses pathologies. Ses boutons floraux, les câpres, sont très appréciés en gastronomie, tandis que d’autres parties de la plante trouvent leur place dans la pharmacopée traditionnelle. De plus, des extraits de racines sont utilisés en cosmétologie pour traiter la chute de cheveux et apaiser les irritations cutanées, et même pour repousser les rongeurs dans les potagers.

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Une dynamique portée par la stratégie Génération Green

La filière du câprier bénéficie d’un nouvel élan grâce à la stratégie Génération Green. Les autorités et les professionnels prévoient une extension de plus de 4 000 hectares supplémentaires et la création de plus de 120 coopératives. Le regroupement des producteurs en coopératives est essentiel pour améliorer les pratiques culturales, garantir un meilleur accès aux marchés et renforcer l’exportation, souligne Filali.

Le câprier : un levier pour le développement socio-économique durable de Safi et sa région

La culture du câprier pourrait bien être l’une des clés pour allier résilience agricole et développement socio-économique durable à Safi et dans sa région. En valorisant ce produit du terroir et en lui conférant une valeur ajoutée accrue, les agriculteurs et les transformateurs locaux pourraient bénéficier pleinement de cette dynamique prometteuse.