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Le PSOE et Unidas Podemos rejettent l’interdiction de faire de la publicité pour les voitures à émissions, comme le demande Más País-Equo

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Marrakech, 22 févr. (Maroc-Actu) –

Le PSOE et Unidas Podemos ont rejeté ce mardi en plénière du Congrès la promotion d’un calendrier d’interdiction de la publicité des véhicules à émissions, comme le propose Más País-Equo, qui préconise d’interdire leurs publicités à partir de 2025 et leurs parrainages à partir de 2027.

Dans sa défense de l’initiative, la députée de Más País-Equo a déploré la résistance à l’adoption de telles mesures alors que l’Union européenne a proposé d’interdire leur vente en 2035 et que cette publicité « a été largement utilisée pour blanchir ou minimiser la responsabilité des véhicules sur la santé et la crise climatique ».

Cette industrie, a-t-il ajouté, a investi 500 millions en publicité en 2019, soit 13 % de toute la publicité en Espagne, et bien qu’il existe des groupes qui pensent que  » ce n’est pas approprié « , il a souligné que permettre leur publicité implique d’encourager des produits nocifs  » qui ont déjà une date de péremption  » et qui ne seront plus exportés vers d’autres pays européens.

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LES PARTENAIRES GOUVERNEMENTAUX REMETTENT EN QUESTION L’INTERDICTION

Les formations gouvernementales, cependant, se sont limitées à proposer à Más País un amendement avec des campagnes de sensibilisation et des investissements pour le renouvellement des véhicules, en évitant le calendrier proposé par Más País.

Omar Anguita, du PSOE, a souligné que l’extrapolation de la logique qui conduit à l’interdiction de la publicité conduirait à mettre un veto sur pratiquement tous les produits, dont la fabrication implique une pollution, mais il a également fait remarquer qu’au cours des prochaines années, de nouvelles voitures à émissions seront nécessaires pour remplacer les anciennes, plus polluantes, et le « principal problème » de la pollution.

Pour sa part, Miguel Bustamante (Unidas Podemos) estime qu’il n’est « pas très crédible » de faire pression en faveur d’une interdiction cinq ans avant l’objectif de 28% de voitures électriques d’ici 2030. Il a donc insisté pour que le calendrier fixé par la loi sur le changement climatique et le Plan national intégré de l’énergie et du climat (PNIEC) soit suivi.

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PP, ERC ET PNV NE SOUTIENNENT PAS NON PLUS LA PROPOSITION

La  » populaire  » Tristana Moraleja a regretté que la proposition  » ignore une date convenue « , l’interdiction des ventes en 2040, et a rappelé que 2035 est une date  » préliminaire « , tandis que Xavier Eritjà, de l’ERC, a appelé à  » éviter les frivolités  » telles que celles qu’entraînerait, selon lui, l’interdiction, bien que partageant sa  » philosophie « .

Idoia Sagastizabal, du PNV, a reconnu qu’il peut sembler contradictoire de faire de la publicité alors que sa disparition a déjà une date, mais a souligné que d’ici là, l’utilisation de nouveaux véhicules moins polluants est recommandée, et a appelé à la recherche d’un « équilibre » avec un secteur qui « fait un grand effort de reconversion ».