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Tanzanie – Le président de la Tanzanie déclare qu’il y aura une révision de la constitution après les élections de 2025.

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Elle préconise un processus de réforme du cadre juridique du pays, réclamé par l’opposition depuis des années.

Marrakech, 22 Mar. (Maroc-Actu) –

La présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a annoncé que les autorités entameront le processus de rédaction d’une nouvelle constitution après les élections de 2025, dans le cadre d’un processus de réforme du cadre juridique du pays réclamé depuis des années par l’opposition.

La présidence tanzanienne a déclaré dans un communiqué publié sur son site internet qu’après les élections générales, « les questions à long terme, y compris un nouveau processus constitutionnel, seront abordées », suite à son rapprochement ces derniers mois avec les principaux partis d’opposition.

Il a appelé à la création d’un comité gouvernemental pour « examiner toutes les questions qui ne mènent pas à des politiques productives et ont conduit à la répression démocratique », avant de préconiser « des changements dans le code de conduite des partis politiques » pour le rendre « productif et non oppressif ».

Elle a également appelé les médias à avoir « une relation positive » avec les partis, « sans favoritisme » entre le gouvernement et l’opposition, et a demandé aux partis « de se concentrer sur l’égalité des sexes en offrant aux femmes des possibilités de participer à la politique au sein de leurs structures ».

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M. Hassan a reçu lundi un rapport pour tenter d’améliorer la qualité démocratique du pays, qui comprend des recommandations sur une nouvelle constitution, une révision de la loi réglementant l’appel à des manifestations et une refonte des lois électorales.

« Nous avons besoin de recommandations concrètes qui seront partagées avec le public afin que les gens puissent comprendre où nous voulons aller », a déclaré le président, arguant que si des progrès sont réalisés, une constitution entièrement nouvelle pourrait ne pas être nécessaire.

« Si nous travaillons sur les questions soulevées, peut-être qu’à l’avenir nous n’aurons pas besoin d’une nouvelle constitution, mais simplement d’améliorer certains domaines de la constitution actuelle », a-t-elle déclaré, faisant référence à un éventuel processus d’amendements de la constitution, selon le quotidien tanzanien « The Citizen ».

Cette annonce fait suite à des rencontres récentes avec les figures de l’opposition Freeman Mbowe et Tundu Lissu. La rencontre avec M. Mbowe a suivi sa libération après que le ministère public a abandonné les charges retenues contre lui pour « terrorisme », tandis que celle avec M. Lissu a eu lieu en Belgique, où il vit en exil après avoir fui le pays à la suite de menaces après les dernières élections.

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Le président a prôné un rapprochement avec l’opposition pour tenter de résoudre la crise, même si les différents partis ont dénoncé le fait que les autorités continuent de réprimer leurs activités et ont demandé des mesures plus poussées afin de pouvoir parler d’une amélioration de la situation démocratique dans le pays africain.

Hassan est arrivé au pouvoir après le décès de John Magufuli en mars 2021. Jusqu’alors vice-présidente, la politicienne a adopté une série de politiques visant à se démarquer de son prédécesseur, notamment en restituant des licences de diffusion à plusieurs journaux et en modifiant les politiques relatives à la pandémie de coronavirus.