Le compte à rebours est lancé pour les investisseurs souhaitant participer au programme de développement des infrastructures gazières
Les opérateurs nationaux et internationaux ont jusqu’au 23 juillet pour répondre à l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable. Ce programme concerne trois méga-infrastructures majeures :
- Un terminal GNL pour la réception, le stockage et la regazéification du gaz naturel liquéfié au Port de Nador West Med;
- Une centrale à gaz à cycle combiné (CCGT) d’une capacité de 1 200 MW;
- Des gazoducs reliant le terminal GNL au Gazoduc Maghreb Europe (GME), puis entre le GME et les zones industrielles et centrales thermiques situées à Kénitra et Mohammedia.
Des réponses détaillées fournies par le ministère de tutelle
Le ministère a répondu aux questions reçues concernant l’AMI, en fournissant des détails techniques, financiers et réglementaires pour éclairer les investisseurs.
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Un partenariat public-privé pour la réalisation des projets
Le ministère souligne que le développement des infrastructures se fera de manière concertée et intégrée entre les entités publiques concernées. Le modèle retenu pour la réalisation des projets sera basé sur des schémas concessifs ou des contrats de partenariats public-privé (PPP) pour optimiser le financement.
Le choix du modèle PPP permet d’attirer des investissements privés tout en assurant un niveau de service optimal, la maintenance et la durabilité de l’infrastructure, ainsi que la répartition claire des risques financiers.
Des appels d’offres prévus pour les infrastructures gazières
Pour le terminal GNL et les gazoducs, le ministère envisage un appel d’offres en deux étapes, avec une mise en service prévue à partir de 2027. Les candidats sont invités à préciser les conditions nécessaires pour achever chaque composante dans les meilleurs délais.
Le gouvernement marocain recherche la solution la plus optimale sur le plan technique et économique, et est prêt à envisager des alternatives conformes à la législation en vigueur.
Des mécanismes de garantie spécifiques envisagés
Le gouvernement n’exclut pas de recourir à des mécanismes de garantie spécifiques pour les infrastructures gazières, en prenant en compte les exigences de bancabilité.