Marrakech, 18 Mar. (Maroc-Actu) –
Le président de l’Association nationale des concessionnaires de véhicules (Ganvam), Raúl Palacios, a demandé au ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, d’expliquer comment le projet stratégique pour la récupération et la transformation économique du véhicule électrique et connecté (Perte VEC) peut bénéficier à la chaîne de valeur automobile s’il exclut » les activités intermédiaires ou celles destinées au consommateur final « , comme cela apparaît dans les bases réglementaires publiées ce vendredi au BOE (Journal officiel de l’État).
Dans une déclaration, le responsable de l’association a exprimé son inquiétude face à un projet stratégique qui « aspire à changer l’histoire de l’industrie automobile », mais qui laisse de côté les distributeurs et les réparateurs de véhicules.
Pour M. Palacios, le fait d’utiliser la sous-traitance des services des grandes entreprises pour respecter la condition selon laquelle 30 % des aides de Perte VEC doivent aller aux PME constitue « un désavantage comparatif » pour tous ceux qui ne font pas affaire avec les grandes entreprises.
Le président de la Ganvam a également souligné que cette stratégie mettrait en danger 40 % des 57 000 PME du secteur, qui réalisent un chiffre d’affaires annuel de 91 700 millions d’euros et emploient 350 000 personnes. Un secteur qui est plongé dans un profond processus de transition numérique et écologique.
En ce sens, M. Palacios a assuré que c’est en soutenant la transformation des distributeurs que l’on obtiendra la » capillarité et l’effet d’entraînement » sur tout le territoire national que requièrent ces projets.
« Si nous voulons fabriquer des voitures électriques, nous devons être en mesure de les vendre, et pour cela, nous avons besoin d’une vision commune », a conclu le dirigeant.