Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Marrakech attire toujours autant de touristes
A fin juillet, les établissements classés de la ville ont accueilli environ 1.766.786 touristes, générant ainsi 5,3 millions de nuitées dont 4.329.361 effectuées par le tourisme étranger.
Une analyse des données par L’Economiste
Ces chiffres ont été analysés par le quotidien L’Economiste dans son édition du vendredi 20 septembre. Selon le tableau de bord de la délégation du tourisme, 78% des nuitées ont été réalisées par le tourisme international et 22% par le tourisme national.
Les marchés touristiques dominants
Les trois premiers marchés dominants à Marrakech sont le marché français avec 27%, suivi du marché national avec 22% et le marché anglais en troisième position avec 16%. On constate une reprise du marché touristique français au Maroc, notamment à Agadir où il est en seconde position en termes d’arrivées.
La France, premier marché européen à Marrakech
La France est le premier marché européen à Marrakech. Au cours des 7 premiers mois de l’année 2024, le nombre d’arrivées des Français a atteint 399.338, avec une croissance de +13% par rapport à la même période en 2023. Ce marché a généré 1.522.157 nuitées, enregistrant une croissance de 16%.
Une offre aérienne pléthorique
L’engouement des touristes français s’explique en partie par une offre aérienne abondante. Par exemple, la connexion entre la France et Marrakech a connu une croissance de +18% en juillet 2024, passant de 665 vols par semaine en juillet 2023 à 785 vols par semaine.
Autres marchés à considérer
Malgré une baisse de 5% par rapport à l’année précédente, le marché national a généré 1,2 million de nuitées en 7 mois. En troisième position, le marché britannique a enregistré plus de 209.000 arrivées et généré 892.662 nuitées, avec une durée moyenne de séjour plus longue pour les Britanniques. Les Pays-Bas ont également connu une croissance significative avec 125.586 nuitées, soit une croissance de 42%.
Le marché américain en déclin
En revanche, le marché américain est en franche dégringolade depuis octobre dernier, contrastant avec la dynamique positive observée sur d’autres marchés étrangers.