Le jeudi 13 octobre 2022, la Compagnie de Théâtre Club Al Hoceima a présenté sa première représentation de la pièce (Double Takhrif / Takharif), au Centre Culturel Moulay El Hassan à Al Hoceima, avec le soutien du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et Communication – Secteur culturel.
La pièce (Tkhadafin), qui signifie (pleurer), a été préparée pour (Double Lamentation) par le dramaturge franco-roumain Eugène Ionesco (1909/1994). Il a été transféré à la darija et rurale d’Abdel-Jabbar Khamran et Mohamed Bensaïd et dirigé au Théâtre Club d’Al Hoceima par Abdel-Jabbar Khamran – Diagnostiqué par Raja Kharmaz, Mohamed Bensaïd. Said Wahidoush Betzukent – Scénographie par Youssef Al-Arkoubi Réalisation scénographie par Abdel Salam Fazaka – Composition musicale par Abdel Aziz Al-Baqali – Gouvernorat général Nabil Belhaj – Conception lumière et affiche Karim Omou – Administration et relations publiques Rifaat Ballout.
Après l’expérience de la pièce (Al-Oqda) de l’écrivain irakien Muhammad Seif, mise en scène par le dramaturge Abdul-Jabbar Khumran, accompagné de l’équipe du Al Hoceima Theatre Club, saison 2019, le groupe entre avec Khumran cette saison, un expérience nouvelle et différente basée sur un texte théâtral appartenant au théâtre de l’absurde « Dual Takhrif ». La pièce raconte l’histoire d’un couple marié vivant ensemble, et ils ont des conversations sur divers sujets, la chose commune étant leurs différences à propos de chacun d’eux.
De leur désaccord sur la tortue et l’escargot, qu’ils soient du même sexe ou non, à la femme reprochant à son mari de l’avoir séduite et poussée à quitter son premier mari il y a dix-sept ans, en passant par leurs disputes sur ce qui se passe autour de la montée et de la descente des soldats dans les escaliers, et de leur lutte sur les conditions météorologiques. Quand elle a chaud, il (il) a froid et vice versa… C’est ainsi que se déroulent les événements de la pièce et ses scènes, révélant la vie d’elle et lui (Eugène Ionescu ne nomme pas les deux personnages) et le lien de cette vie dans ses petits détails à l’atmosphère de guerre dans la ville, la rue, l’immeuble, et même à l’intérieur de sa maison, qui est détruite à la fin et ses murs s’effondrent Pour devenir comme s’ils étaient dans la rue et entendre les chants des soldats vainqueurs, les traces de chars, les bruits de coups de feu…etc.
La pièce incarne la souffrance des gens dans la guerre et leur coexistence avec elle dans un mélange (absurde) entre ses événements majeurs et les petits détails de la vie quotidienne d’un individu.
Le public de la ville d’Al Hoceima a assisté à la première de la pièce (duo Tkhadkhafn/Takhrif) dans le complexe culturel Moulay El Hassan, qui a interagi positivement avec le spectacle par ses prises de position satiriques et sa présentation intellectuelle et esthétique. Le langage du dialogue était un mélange de dialecte vernaculaire et rural, ce qui a créé une diversité et une disparité linguistiques Au niveau de la communication, surtout que l’École de théâtre de l’absurdité s’intéresse à la langue d’une part, la mettant dans l’équilibre de la communication et de la transmission du sens, ce qui a servi la vision de la mise en scène et la perception esthétique du spectacle.
Le public marocain aura des dates à venir avec le spectacle Al Hoceima Club du nouveau théâtre (duo Tkhadifen/Takhrif) dans plusieurs villes marocaines, dont la programmation sera annoncée prochainement.
Marrakech, 2022-10-20 18:07:23 (Maroc-Actu) –