BRUXELLES, 15 Mar. (Maroc-Actu) –
La Commission européenne a indiqué mardi qu’elle avait procédé à des inspections surprises d’entreprises et d’associations du secteur automobile dans plusieurs pays de l’UE qu’elle a refusé de divulguer, tandis qu’elle a envoyé des demandes officielles d’informations détaillées à plusieurs entreprises de l’industrie automobile.
Comme d’habitude, Bruxelles n’a pas fourni d’informations sur les sociétés visées par l’enquête, mais a précisé que son action concerne les sociétés actives dans la collecte, le traitement et la revalorisation des voitures particulières et des camionnettes lorsqu’elles atteignent la fin de leur vie utile et sont considérées comme des déchets.
L’exécutif européen examine si les entreprises faisant l’objet de l’enquête ont violé les règles de concurrence européennes qui interdisent la formation d’ententes et d’autres pratiques qui restreignent la libre concurrence dans l’espace économique européen.
Les services communautaires ont également souligné que, dans le cadre des inspections, ils se sont coordonnés avec l’autorité britannique de la concurrence et des marchés et que leurs agents étaient accompagnés de représentants des autorités nationales compétentes sur les sites inspectés.
Il n’existe pas de délai légal fixe pour que la Commission présente les conclusions de son enquête, dont la durée dépendra d’un certain nombre de facteurs tels que la complexité de l’affaire, le degré de coopération des personnes faisant l’objet de l’enquête et les droits de la défense exercés par les personnes concernées.
Bruxelles a également souligné qu’elle ne préjuge pas de l’issue de l’examen approfondi, car le fait de procéder à des inspections ou de demander formellement des informations aux entreprises n’implique pas que ces dernières soient coupables de comportements anticoncurrentiels et ne préjuge pas de l’issue finale de l’affaire.