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Cinéma d’animation pour tous à Meknès… Les enfants et les jeunes avant tout

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La programmation de la vingtième session du Festival International du Film d’Animation de Meknès du 6 au 11 mai 2022, comme le reste des sessions précédentes, a été caractérisée par la richesse de son programme général, la diversité de ses paragraphes, et le pari sur un large public d’âges différents, principalement des jeunes (écoliers) et des jeunes (étudiants des instituts d’art), ainsi que des adultes (artistes, professionnels, critiques, journalistes, parents et intellectuels en général).
Outre les séances de la compétition longs métrages (tous les jours à partir de 19h à l’Institut Français), les séances de la compétition courts métrages (tous les jours à partir de 21h dans la même salle), les spectacles en plein air (tous les jours à la place administrative, à partir de 20 h 30), et des projections d’échantillons de films hors compétition, entre autres. Les écoliers de la tranche d’âge d’Al-Zohour (de 3 à 11 ans) avaient leurs propres spectacles qui étaient organisés au Théâtre de l’Institut Français et au Centre Culturel Mohamed Momani tout au long des jours de festival (surtout le matin).
Ce que j’ai personnellement remarqué à travers mes suivis de quatre séances de ces spectacles les lundi et mardi (9 et 10 mai au matin) dans les espaces précités, c’est que les deux grandes salles sont remplies à ras bord dans un ordre et une régularité qui est moindre que dans les festivals de cinéma organisés dans notre pays, grâce à l’entière coopération et à la coordination étroite entre les administrations du festival et l’institut Le Français, les administrations, les corps pédagogiques et les parents d’élèves et d’élèves des différentes écoles privées de Meknès. Malgré leurs émeutes puériles acceptables et leurs applaudissements parfois lorsqu’ils interagissent avec les héros des films programmés, nos enfants ont montré leur soif de ces spectacles cinématographiques qui éveilleraient leur curiosité avec leurs thèmes humains ou comiques et autres et élargiraient leur imagination et leurs perceptions et leur plaisir visuel, cognitif et émotionnel.
Ce qui m’a réchauffé le cœur, c’est l’interaction des jeunes avec le film « Lamia’s Poem », une production américano-canadienne qui raconte l’histoire d’une jeune réfugiée syrienne de 12 ans, à cause de la guerre, qui découvre la poésie mystique de Jalal al-Din al-Rumi, et leur intense participation à sa discussion après sa présentation en posant des questions au Produit par Sam Cady, en français, arabe et anglais.
Le directeur artistique du festival, Mohamed Bayoudh, a mené la séance de présentation du film et de son producteur avec une compétence remarquable, passant d’une langue à l’autre avec douceur et rapidité, et a su traduire les paroles de Sam de l’anglais vers le français et l’arabe.
Le Festival « FIKAM » a réussi le pari grâce à ses spectacles et activités parallèles, axés sur les jeunes enfants et les jeunes adultes. Ce sont ces enfants qui porteront le flambeau des arts dans notre pays à l’avenir en découvrant les talentueux parmi eux et en aiguisant leurs talents par l’observation, la discussion et l’encadrement à l’intérieur et à l’extérieur de l’école et par la formation et le contact avec des professionnels et des artistes marocains et étrangers. et d’autres.. Bravo.

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> Ahmed Sigilmassi

Marrakech, 2022-05-15 10:29:05 (Maroc-Actu) –