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Hyundai Rotem et l’ONCF : vers la concrétisation

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Hyundai Rotem et l’ONCF renforcent leur partenariat pour le développement ferroviaire au Maroc

Hyundai Rotem et l’Office national des chemins de fer (ONCF) franchissent une nouvelle étape dans leur collaboration. Après la signature de leur accord, l’heure est désormais à la mise en œuvre concrète du projet avec le choix de Benguérir comme site principal pour implanter une infrastructure logistique de 100 hectares, indique le magazine Challenge.

Un partenariat stratégique pour l’avenir du transport ferroviaire au Maroc

Il y a une semaine, le président de Hyundai Rotem s’est rendu à Rabat pour finaliser les derniers détails avec Mohamed Rabie Khlie, confirmant ainsi la concrétisation de l’appel d’offres remporté en février dernier et actant officiellement le partenariat avec l’ONCF, rappelle le magazine hebdomadaire. Ce protocole d’accord inclut un transfert de technologie, comprenant notamment la formation des futurs salariés pour optimiser l’exploitation et la maintenance des équipements ferroviaires, un critère décisif qui a permis à Hyundai Rotem de s’imposer face à la concurrence.

Un investissement majeur pour le secteur ferroviaire marocain

Le contrat, estimé à 1,5 milliard de dollars, prévoit la livraison d’ici 2030 de 110 rames électriques à deux étages, destinées aux réseaux express régionaux. Si Hyundai Rotem remporte la majorité du marché, financée par un prêt consenti à l’ONCF par la Corée du Sud via sa banque publique d’import-export, Export-Import Bank of Korea, d’autres acteurs internationaux participent également au projet. Le groupe français Alstom devrait fournir 18 rames à grande vitesse, tandis que le constructeur espagnol CAF s’est vu attribuer la production de 40 trains intercités.

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Un projet d’envergure pour le développement des infrastructures marocaines

L’annonce de ce projet s’inscrit dans un contexte plus large de développement des infrastructures marocaines, évalué à plusieurs milliards de dollars, souligne Challenge. Selon MarketScreener, ce programme avait été présenté à Casablanca en présence du roi Mohammed VI, et s’accompagne de plans ambitieux en prévision de la Coupe d’Afrique des nations de 2025 et de la Coupe du monde de football de 2030, organisée conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

Une vision globale pour l’avenir du transport au Maroc

Le programme ferroviaire s’inscrit dans une stratégie nationale plus vaste qui comprend l’extension du parc aérien de la compagnie nationale, la construction de deux ports en eaux profondes et l’édification de douze stations de dessalement, tout en visant à développer le secteur industriel et les exportations. L’usine qui sera installée à Benguérir produira des voitures voyageurs pour le réseau national et ambitionne de faire du Maroc un pôle régional de production ferroviaire.

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Un engagement fort pour l’avenir du transport ferroviaire au Maroc

En novembre 2024, le ministre des Transports, Abdelssamad Kayouh, avait détaillé devant les députés que le royaume consacrerait 87 milliards de dirhams au développement ferroviaire dans les années à venir, confirmant ainsi l’importance stratégique du rail dans la modernisation des infrastructures nationales et le renforcement du positionnement du Maroc en tant que hub ferroviaire régional.