Le Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la légalisation des activités liées au cannabis, dans sa première réunion, a adopté un plan d’action, annonçant le début du compte à rebours jusqu’à la mise en route de cette nouvelle institution dans l’exécution des missions qui lui sont confiées, à savoir la légalisation, le suivi et le contrôle de toutes les opérations liées au cannabis et la légalisation de ses usages légaux.
Le plan d’action comportait un ensemble de points, au premier rang desquels l’approbation du cahier des charges des spécifications techniques relatives aux activités de culture, de production, de transformation et de fabrication du cannabis, d’exploitation de ses graines et plants, de commercialisation, d’exportation et d’importation de ces produits pour à des fins industrielles et lancement de procédures d’octroi de licences pour les acteurs nationaux et internationaux de l’industrie du cannabis médical et industriel, les agriculteurs et les entreprises semencières. pépinières et sociétés de transport, et la mise en place des premières coopératives de transformation et de fabrication de produits locaux, dont les membres sont des agriculteurs locaux.
Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement Rural, des Eaux et Forêts, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, et des représentants des autorités gouvernementales en charge, les membres du Conseil d’Administration ont été férus de Santé, d’Eau et d’Environnement, ainsi que les directeurs généraux de l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et des Exportations et l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires. Soulignant que le programme de développement légitime du cannabis, lancé par le Royaume à travers l’adoption de la loi n° 13.21 sur les usages licites du cannabis, vise principalement à développer des filières d’usage médical et industriel du cannabis conformément aux obligations internationales du Royaume, et exploitera les possibilités offertes par ce marché en attirant des acteurs internationaux et en soutenant Investir dans la transformation et la transformation des produits du cannabis.
Ceci en plus de travailler sur la réorientation progressive des cultures illégales qui détruisent l’environnement vers des activités légales, durables et génératrices de valeur et d’emplois, la protection et la valorisation du patrimoine national et la mise en place d’un système strict de suivi et de contrôle pour prévenir l’accès du cannabis et de ses dérivés au marché illicite.
D’autant plus que l’adoption de ce cadre législatif qui a été élaboré dans le but de développer les voies d’utilisation médicale et industrielle du cannabis, conformément aux obligations internationales du Royaume, a été décrite lors de son annonce comme une démarche audacieuse, la mesure dans laquelle qui ne se limitera pas aux seules dimensions économiques, mais s’étendra aux dimensions sécuritaires représentées pour assurer la stabilité et la paix sociale dans les régions du Nord. Ce qui est une pépinière pour ces cultures et leurs activités connexes, et offrira également des opportunités de bénéficier des expériences de certaines bonnes pratiques, notamment en ce qui concerne l’intégration des agriculteurs impliqués dans le processus de production dans le cycle légitime de l’économie, comme le L’introduction du cannabis au sein des usages alternatifs contribuera à fermer la porte aux activités illégales que gèrent les barons de la drogue et à les bloquer en lien avec la poursuite de leur commerce illégal lié à la plante kif.
La tenue de la première réunion de l’Agence nationale pour la légalisation des activités liées au cannabis se traduit par un pari très important fait par les autorités ainsi que les citoyens paysans qui ont été associés tout au long de leur vie à ce type de culture, sur la légalisation de certains usages et une sortie de l’impasse de l’illégalité vers des perspectives de développement
Partant du principe que les investissements liés aux activités de transformation et d’industrialisation seront installés dans la région du nord et dans les campagnes, ce qui donnera la possibilité aux agriculteurs de ces régions d’améliorer leurs conditions de vie et de créer des opportunités d’emploi et des conditions de stabilité pour la population générale de ces Régions.
Beaucoup de ceux qui suivent ce sujet associent la question de la réussite de cette expérience audacieuse que mène le Maroc à la nécessité d’accompagner les acteurs, aussi bien agriculteurs qu’industriels, que ce soit au niveau de l’encadrement, de la formation et de l’accompagnement, et de travailler à faire de l’Agence Nationale de Légalisation des Activités Liées au Cannabis non seulement un mécanisme de contrôle et de contrôle, mais aussi d’accompagner le téléchargement réussi de ces ateliers. Et d’en faire une expérience pionnière dans la région du Maghreb ou dans un pays émergent, d’autant plus que le pas franchi par le Maroc est au centre de l’attention de plusieurs acteurs, dont des pays, des organismes de la société civile et des organisations internationales qui veillent à l’effectivité et à l’effectivité de ce initiative visant à éliminer un type d’activité illégale.
> Fann Al Afani
Marrakech, 2022-06-06 11:54:18 (Maroc-Actu) –