Dans son rapport annuel portant sur les années 2019 et 2020, la Cour suprême des comptes du Maroc a appelé à une révision du modèle économique et financier de l’eau afin de le rendre durable. Il a souligné que cela se fait en tenant compte de la rareté des ressources en eau, du montant d’argent investi et des contraintes sociales.
Le Conseil a souligné que les programmes et plans approuvés relatifs au secteur de l’eau se limitent souvent à fixer des besoins d’investissement sans préciser de plan et de mécanismes de financement, comme c’est le cas pour la Stratégie nationale de l’eau (2010-2030) et le Programme national de l’eau ( 2020-2050).
Au vu des difficultés de financement constatées, le Conseil a recommandé la nécessité de développer le partenariat entre les secteurs public et privé au vu du faible nombre de contrats conclus dans ce cadre, et de recourir à cette méthode parallèlement à l’identification des risques et à la levée des enjeux liés au financement, à la concurrence, à la réglementation et à l’expertise.
Le Conseil a recommandé la rationalisation de l’allocation des ressources financières liées au secteur de l’eau, et le souci d’améliorer l’efficacité des investissements, notamment en adoptant des mécanismes de financement innovants tels que le partenariat entre les secteurs public et privé.
Dans ce contexte, le Conseil supérieur des comptes a indiqué que les systèmes tarifaires actuellement approuvés ne sont plus appropriés pour une gestion rationnelle des ressources en eau, sachant que le financement du secteur de l’eau est étroitement lié au système tarifaire.
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Marrakech, 2022-03-16 05:12:43 (Maroc-Actu) –