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Le film rwandais « A Piece of Our Land »… un regard mécontent sur le « néo-colonialisme » du continent africain

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Dans son film « A Taste of Our Land », projeté lundi dernier dans le cadre de la compétition longs métrages de la 22e édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga, le jeune réalisateur rwandais Yohei Amole propose un regard ironique sur un des portraits Le « nouveau colonialisme » auquel le continent africain est exposé à l’époque actuelle.
Le film, qui se déroule dans un pays africain que le réalisateur n’a pas nommé, évoque la question du « néo-colonialisme » en Afrique depuis l’entrée dans l’économie, où de nombreuses entreprises étrangères s’activent à exploiter les ressources naturelles dans des conditions souvent qualifiées de injuste.
Le film (Part of Our Land) raconte l’histoire d’un vieil homme nommé Yohani, un citoyen africain qui fait de son mieux pour subvenir aux besoins de sa femme enceinte. Yuhani trouvera une pièce d’or dans une mine exploitée par une société chinoise dans son pays sans partager ses ressources avec les indigènes, et il cherchera à s’enfuir avec avant de se retrouver face à (Xing), un chinois chargé de diriger le la mienne, qui ne ménagera aucun effort pour récupérer la pièce.
Le film surveille également le traitement violent et cruel que les mineurs africains subissent de la part de (Xing), surtout s’ils tentent de protester.
Commentant l’histoire du film, le réalisateur Amoli déclare, dans une déclaration à la MAP, que la question sur laquelle il souhaite attirer l’attention est la « présence chinoise en Afrique », notant que l’activité de nombreuses entreprises chinoises y crée une sorte de sentiment qu’il s’agit d’une « forme d’une forme de néo-colonialisme » sur le continent.
Amoli a ajouté qu’à travers ce film, il souhaite soulever cette question pour en débattre avec les téléspectateurs africains et étrangers, considérant que le Festival du film africain de Khouribga est une occasion idéale pour lui d’atteindre cet objectif, d’autant plus que « le public de la ville est averti et intéressé par la culture cinématographique. »
Le réalisateur Amoli n’a pas caché, dans son discours à l’occasion de discuter de son film avec le public, que la dimension politique est fortement présente dans le film, affirmant que « c’est ma façon d’attirer l’attention des gens et de changer leur façon de penser ». qui est mis en évidence dans l’histoire du héros du film qui a découvert la vraie valeur de la pièce d’or qu’il est tombé dessus et a réalisé à quel point la richesse du continent est exploitée par des entreprises étrangères.
Quant à ne pas faire référence au nom du pays dans lequel se déroulent les phases de l’histoire, la raison en semble simple, car Amoli a indiqué que l’histoire de l’exploitation exagérée des richesses se répète dans de nombreux pays du continent, et non dans un pays en particulier.
A travers ce film, Amoli fait donc un autre tour dans le cadre de la lutte contre le colonialisme sous sa nouvelle forme en Afrique, une bataille qui a été entamée avant lui par des pionniers du cinéma africain comme le réalisateur sénégalais Ousmane Sembene, qui ont consacré leurs œuvres cinématographiques à faire le point sur la souffrance des Africains pendant et après la période coloniale.
Cependant, les problèmes soulevés par le film ne se limitent pas à l’exploitation étrangère des richesses africaines, mais aussi aux questions de corruption et de mauvaise utilisation de la religion pour exploiter les ressources des gens, et autres.
Le film « A Piece of Our Land » est la première œuvre de fiction du réalisateur Amoli, après trois courts métrages auxquels il a participé dans plusieurs festivals à travers le monde.
En plus de (Un morceau de notre terre), 12 films du Maroc, de Tunisie, du Tchad, d’Algérie, d’Égypte, de Zambie, du Burkina Faso, du Sénégal, du Cameroun, de Côte d’Ivoire et de Namibie seront en compétition dans la compétition de longs métrages du festival.
Le jury du concours, présidé par le réalisateur marocain Saad Chraibi, comprend Hamadi Kerome (Maroc), Kantarama Gahejiri (Rwanda), Maguyi Kasi (Sénégal) et Khaled El Hajar (Egypte).

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< Abdul Latif Abi Al-Qasim (PSC)

Mots clés

Notre terre. Le colonialisme africain, le cinéma néo-rwandais, le mécontentement continental sur l’oculaire de

Marrakech, 2022-06-01 19:11:18 (Maroc-Actu) –

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