L’Association nationale des avocats pour les victimes d’accidents et la responsabilité civile a revendiqué une augmentation de 4,13%.
Marrakech, 24 févr. (Maroc-Actu) –
La Direction générale des assurances et des fonds de pension, qui dépend du ministère de l’Économie et de la Transformation numérique, a publié une résolution contenant les montants actualisés pour 2022 de l’indemnisation des dommages causés aux personnes dans les accidents de la circulation, qui sont augmentés de 2,5 % cette année.
Selon le ministère de l’économie, la compensation est actualisée annuellement, avec effet au 1er janvier de chaque année, par le pourcentage de l’indice de revalorisation des pensions prévu par la loi générale sur le budget de l’État (PGE). « Conformément aux dispositions de la loi, la revalorisation pour 2022 sera de 2,5% », a-t-il ajouté.
Le ministère de l’économie a souligné que cette actualisation est effectuée en tenant compte d’une revalorisation supplémentaire de 1,6 % des montants pour les dommages aux victimes d’accidents de la circulation correspondant à l’année 2021, conformément au supplément également approuvé pour les pensions afin de compenser l’évolution de l’IPC, de sorte que la revalorisation totale pour 2021 sera de 2,5 %.
« Avec les mises à jour approuvées, le pouvoir d’achat de l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation est garanti », s’est défendu le ministère dirigé par Nadia Calviño dans un communiqué.
Pour sa part, l’Association nationale des avocats des victimes d’accidents et de la responsabilité civile (ANAVA-RC) a exigé que l’actualisation de l’indemnisation pour 2022 soit de 4,13% et « non de 2,5% comme le secteur des assurances entend le proposer ». « La Direction générale des assurances doit protéger les citoyens et les victimes d’accidents qui doivent avoir les mêmes droits que ceux qui ont été reconnus aux retraités », a-t-il déclaré.
Récemment, le gouvernement a assuré que le projet de loi sur les mesures d’efficacité procédurale du service public de la justice « ne modifie pas le traitement fiscal des indemnités perçues par les victimes d’accidents de la circulation, qui continueront à être exonérées dans la même mesure et dans les mêmes conditions que celles reconnues par la réglementation actuelle ».
Cette clarification est intervenue après que l’Association nationale des avocats des victimes d’accidents et de la responsabilité civile (ANAVA-RC) a averti que la deuxième disposition finale de ce règlement comprend une modification de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF), qui aurait « un impact grave sur les personnes blessées par ce type d’accident en taxant l’indemnisation ».