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Le Panama demande aux États-Unis de revoir l’accord de libre-échange, dix ans après sa signature.

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Marrakech, Mar. 17. (Maroc-Actu) –

Les autorités panaméennes ont demandé au gouvernement américain de revoir les termes et conditions de l’accord de libre-échange (ALE) entre les parties, entré en vigueur il y a dix ans.

La demande a été soumise par la ministre des affaires étrangères Erika Mouynes par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis. Les documents ont été reçus par le chargé d’affaires de l’ambassade, Stewart Tuttle, qui a assisté à une réunion à laquelle ont également participé le ministre du commerce et de l’industrie, Ramón Martínez, et le ministre du développement agricole, Augusto Valderrama.

Ces notes sont adressées à Thomas Vilsack, secrétaire à l’agriculture des États-Unis, et à Katherine Tai, représentante du commerce, auxquels ils ont fait part de leur intention d’invoquer les mécanismes d’ajustement prévus par le traité, notamment sur des questions telles que le riz, le lait et ses dérivés, ainsi que le poulet et le porc.

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« Compte tenu du niveau de libéralisation des échanges et du degré de maturité atteint à ce jour dans le cadre du calendrier de réduction tarifaire que le PTC prévoit pour certains articles sensibles, tels que le riz, le lait, le fromage, le poulet et le porc, une ouverture qui s’accélérera dans les années à venir, les ministères du Développement agricole et du Commerce et de l’Industrie, qui ont été chargés des négociations au nom du Panama, considèrent qu’il est nécessaire de revoir les termes et conditions de ce calendrier », a déclaré le gouvernement panaméen dans un communiqué.

Il espère ainsi pouvoir « promouvoir de nouvelles conditions commerciales pour ces articles sensibles, sans affecter la production agricole panaméenne et la génération d’emplois que ces articles représentent pour notre économie, principalement dans les zones rurales du pays », indique la lettre officielle », précise le texte, qui désigne le ministère des affaires étrangères comme « interlocuteur de l’État » et « canal de communication efficace ».

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De cette manière, il sera possible « d’identifier des solutions qui réduiront les inquiétudes de ces secteurs, qui considèrent que leur production nationale sera affectée négativement », poursuit-il.

Le message du gouvernement panaméen soutient que le traité actuel « n’est pas un instrument rigide car, en plus d’établir un cadre institutionnel pour surveiller et garantir le respect fidèle des règles et des engagements établis, il prévoit également des espaces et des mécanismes pour effectuer des ajustements, en tenant compte des conditions non prévues au moment de sa négociation ».

« Par conséquent, nous proposons la tenue d’un dialogue franc, comme cela nous a permis en d’autres occasions de résoudre nos différends, afin de réviser le programme d’allégement tarifaire convenu dans le PTC, en tenant compte des préoccupations et des considérations des secteurs productifs concernés et que, en toute équité, les conséquences pour notre société de l’allégement des produits susmentionnés puissent être analysées », souligne le document.