La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré qu’une interdiction européenne des importations de pétrole et de gaz russes pourrait avoir des conséquences économiques imprévues. De grands pays européens, dont l’Allemagne, ont été appelés à cesser d’acheter du gaz et du pétrole à la Russie dans le but de tarir les ressources financières de Moscou en réponse à ses opérations militaires en Ukraine.
Yellen a déclaré aux journalistes après avoir rencontré le Premier ministre ukrainien Denis Shmygal et son ministre des Finances Sergei Marchenko à Washington qu’une telle interdiction pourrait finalement faire plus de mal que de bien.
« Il est clair que l’Europe doit réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie pour les ressources énergétiques. Mais nous devons être prudents lorsque nous envisageons d’imposer un embargo européen complet, par exemple sur les importations de pétrole », a-t-elle ajouté.
Et elle a estimé que l’embargo européen ferait monter les prix mondiaux du pétrole, « et contrairement à ce qui est attendu, il pourrait avoir un très faible impact négatif sur la Russie, car malgré le fait qu’elle exporte moins de quantités, les prix qu’elle obtiendra pour ses les exportations pourraient augmenter. »
Se référant à l’interdiction proposée, Yellen a déclaré: « Si nous pouvons trouver un moyen de le faire sans nuire au monde entier en faisant grimper les prix de l’énergie, ce serait l’idéal. » De nombreux pays d’Europe et d’ailleurs emboîtent le pas.
L’Union européenne, qui importe environ 45% de son gaz de Russie, s’efforce d’étendre ses sanctions pour inclure un embargo sur le pétrole et le gaz, mais des responsables ont déclaré à l’AFP la semaine dernière que de telles mesures pourraient prendre « des mois ».
Le Fonds monétaire international a déclaré cette semaine que la guerre en Ukraine affecterait de manière significative la croissance économique dans la zone euro, abaissant ses prévisions pour cette année à 2,8% contre 3,9% en janvier. Les États-Unis ont interdit l’achat de pétrole russe dans le cadre d’un ensemble de sanctions annoncées. Dans le but d’affaiblir l’économie de Moscou, de nombreux pays d’Europe et d’ailleurs ont emboîté le pas.
L’Union européenne, qui importe environ 45% de son gaz de Russie, s’efforce d’étendre ses sanctions pour inclure un embargo sur le pétrole et le gaz, mais des responsables ont déclaré à l’AFP la semaine dernière que de telles mesures pourraient prendre « des mois ».
Le Fonds monétaire international a déclaré cette semaine que la guerre en Ukraine affecterait de manière significative la croissance économique dans la zone euro, abaissant ses prévisions pour cette année à 2,8% contre 3,9% en janvier.
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Marrakech, 2022-04-22 06:43:22 (Maroc-Actu) –