Les discussions sur les « prix », « la vie chère » et « le gaspillage des salaires » dominent la voie publique, et dans les foyers des familles marocaines, alors que le coût de la vie a doublé, sous l’effet des flammes des denrées de base et de la flambée des prix des carburants dans le pays.
Les poches des Marocains ont succombé au choc économique qui a résulté non seulement de la crise du Corona et de la guerre ukraino-russe, mais aussi de la libéralisation des prix dont le consommateur paie aujourd’hui le prix, compte tenu de la propagation du phénomène de « courtage » , « spéculation » et « monopole » sur les marchés du Royaume.
Pour faire face à cette attaque féroce des prix, apparaît le besoin du citoyen d’un gouvernement fort, qui le protège de toutes pratiques contraires à la loi, car il dispose de mécanismes capables de mettre fin à ce qui se passe aujourd’hui sur les marchés, en allouant des comités de surveillance avec des mesures strictes et injonctives, et de revoir la valeur des impôts, sans parler de l’augmentation des salaires, dont le gouvernement ne parle pas aujourd’hui.
En réponse à la situation actuelle, représentée par le rejet de sa responsabilité par le gouvernement, l’équipe Progrès et Socialisme de la Chambre des représentants a adressé une question écrite au ministre de l’Intégration économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences, concernant la « demande d’une augmentation des salaires. »
La question de l’équipe, dont une copie est disponible dans le journal Bayan Al-Youm, précise que la demande d’une augmentation des salaires est devenue urgente aujourd’hui, compte tenu de la flambée des prix scandaleuse de la plupart des biens de consommation de base, où toutes les couches sociales, « en particulier les les classes pauvres et moyennes, vivent dans une détérioration constante de leurs moyens de subsistance. Ceci est confirmé par la réalité vécue, en plus de rapports officiels et d’études inquiétants.
L’équipe a révélé que « le Premier ministre a déclaré, lundi dernier (18 avril), à la Chambre des représentants, que le gouvernement est déterminé à faire du dialogue social un espace de création de solutions, en particulier dans cette circonstance exceptionnelle, et à formuler des options sociales conformes aux priorités sociales. Il a également indiqué que les ressources fiscales ont augmenté de plus de 15 milliards de dirhams, soit une augmentation de 26% par rapport à la même période en 2021.
Sur la base de ces données, selon la question de l’équipe, « le gouvernement est censé interagir positivement avec l’amère réalité sociale, pour tous les groupes sociaux, notamment en approuvant une augmentation significative des salaires, compte tenu de la hausse alarmante du coût de la vie ».
L’équipe Football et socialisme de la Chambre des représentants a interrogé le ministre, « sur les conditions que le gouvernement doit fournir, et les mesures qu’il doit prendre, afin d’augmenter les salaires des fonctionnaires et de tous les salariés, en proportion de la l’horreur de la flambée des prix, afin de sauver une large catégorie de la classe moyenne.
> Youssef Al Khader
Marrakech, 2022-04-20 18:28:25 (Maroc-Actu) –