Les revenus pétroliers irakiens ont atteint en mars leur plus haut niveau depuis 1972, enregistrant 11,07 milliards de dollars, selon les chiffres préliminaires du ministère du Pétrole, tandis que les prix du brut ont considérablement augmenté à la suite des opérations militaires russes en Ukraine. Un communiqué publié par le ministère, vendredi, a indiqué que le montant total des exportations pour le mois de mars en Irak, le deuxième plus grand exportateur de pétrole du groupe OPEP, « de pétrole brut s’élevait à 100 millions et 563 mille et 999 barils, avec des revenus s’élevant à 11,07 milliards de dollars, ce qui est le revenu financier le plus élevé réalisé depuis 1972 ».
Le communiqué indique qu' »il s’agit d’une statistique préliminaire pour les quantités de pétrole brut exportées et les revenus générés pour le mois de mars ».
Un responsable du ministère du Pétrole, qui a préféré ne pas être identifié, a déclaré à l’AFP que « les chiffres définitifs ne changent généralement pas du tout par rapport aux chiffres initiaux, ou il peut y avoir un léger changement », notant qu’ils seront publiés au fin de ce mois.
Le communiqué expliquait que les « quantités quotidiennes moyennes s’élevaient à 3 millions et 244 000 barils par jour » et que « le prix moyen d’un baril s’élevait à plus de (110 090) dollars ».
En février, l’Irak a enregistré le taux d’exportations et de revenus pétroliers le plus élevé en huit ans, s’élevant à 8,5 milliards de dollars, comme l’avait alors annoncé le ministère du Pétrole.
La crise ukrainienne a entraîné une hausse des prix du brut, alors que les pays producteurs de pétrole limitent encore l’offre. Les pays membres de l’alliance « Opep+ » se sont mis d’accord jeudi pour augmenter légèrement leur production. Et après que le pétrole a touché le 7 mars des prix records enregistrés lors de la crise financière de 2008, dépassant le seuil des 130 dollars le baril, les prix sont revenus et sont tombés à près d’une centaine de dollars le baril, vendredi.
L’Irak dépend à 90% des revenus pétroliers. Pendant la période de fermeture associée à la propagation du virus Corona au cours des deux dernières années, le prix du baril de pétrole a chuté de manière significative, ce qui a placé l’Irak face à une crise économique.
Vous pourriez également être intéressé par :
Marrakech, 2022-04-02 21:33:02 (Maroc-Actu) –