L’Association nationale des industries de surgélation des produits de la mer, la Fédération nationale de l’industrie des conserves de poisson et les associations des farines et huiles de poisson de Laâyoune ont menacé d’arrêter définitivement le travail dans toutes les usines de transformation du poisson au Maroc, en signe de protestation contre l’accord signé le 7 février. entre les représentants des fournisseurs de bateaux et la Confédération Nationale des Marchands de Poisson dans les Ports et Marchés Marocains.
Les associations précitées ont annoncé, dans un communiqué commun dont copie a été reçue aujourd’hui, leur rejet de cet accord bilatéral, ainsi que leur refus de l’activer auprès des offices nationaux des pêches du Royaume, expliquant que cet accord ne respecte pas les les lois et coutumes généralement acceptées concernant la vente de poisson industriel et en vigueur depuis des décennies. Temps.
Les associations précitées ont indiqué que les usines de transformation du poisson dans diverses régions du Royaume sont prêtes à tout dialogue ou négociation avec la Confédération et les associations d’armateurs de bateaux de pêche côtière uniquement, compte tenu des circonstances difficiles actuelles et également en vue d’améliorer les conditions de vie décentes des marins. .
Les associations signataires du rapport ont informé les services concernés que les usines de conserves, de congélation, de farine et d’huile de poisson cesseront définitivement de fonctionner jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé entre les armateurs et les usines de transformation du poisson.
De son côté, l’Association nationale des industries de surgélation des produits de la mer a écrit au ministre de l’Agriculture et de la Pêche au sujet du procès-verbal de l’accord entre les représentants des fournisseurs de bateaux et la Confédération nationale des marchands de poisson dans les ports et marchés marocains, réitérant son rejet de cet accord. .
Dans sa correspondance avec le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, l’association a exprimé sa condamnation de cet accord, expliquant qu’il ne respecte pas les lois et coutumes en vigueur, « car les parties à l’accord sur le prix des sardines sont entre les propriétaires de les usines de poisson et les propriétaires de bateaux de pêche côtière », comme elle l’a dit, ajoutant que c’est ce qui s’est passé. C’est la norme dans les accords précédents depuis des décennies.
L’Association nationale des industries de congélation des produits de la mer a souligné que les mareyeurs qui jouent le rôle d’intermédiaires n’ont rien à voir avec l’accord sur le prix des sardines, notant que le prix de référence se situe entre les usines et les mareyeurs.
L’association a appelé le ministère de tutelle à ne pas permettre l’activation de l’accord signé le 7 février entre les représentants des opérateurs de bateaux et la Confédération nationale des marchands de poisson dans les ports et marchés marocains au sein des centres de tri industriels du poisson dans les offices nationaux des pêches du Royaume. .
Marrakech, 2024-02-14 18:50:32 (Maroc-Actu) –