Accueil Economie L’inflation et le manque de compétences menacent les grandes entreprises

L’inflation et le manque de compétences menacent les grandes entreprises

614
0

L’inflation et les risques résultant du manque de compétences sur le marché du travail, puis les effets de la guerre russo-ukrainienne, menacent les grandes entreprises, tandis que les moyennes et petites entreprises font face à des risques potentiels résultant de l’adoption de nouvelles lois (code des impôts, responsabilité sociale, et la liste est longue…), selon une étude sur les priorités privées. Dans les directions financières pour l’année 2023, qui a été réalisée par le bureau « PwC » Maroc d’audit et de conseil.

Les résultats de l’étude, dévoilés hier matin, jeudi, sous le titre « Le défi de poursuivre le chemin malgré l’incertitude », ont montré que 69% des directions financières envisagent de développer un modèle et des mécanismes de détermination du budget à court terme. , révélant que 92% des directions financières sont impliquées dans des investissements visant à digitaliser la fonction financière. À court terme.

Lire aussi:  Les disparités salariales sont les manifestations les plus marquantes de la discrimination sexuelle au Maroc

Dans la première étude de ce type au niveau national, 54% des grands groupes et 28% des moyennes et petites entreprises participant à l’étude publient des rapports extra-financiers, tels que des rapports environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG), indiquant que les compétences en traitement de données sont au centre des préoccupations. Le premier est de développer les compétences du cadre financier.

Dans ce contexte, Mohamed Rkibat, Responsable Général des Activités d’Audit et des Opérations au sein du bureau PwC Maroc, a déclaré : « L’étude confirme clairement la volonté des responsables financiers de développer radicalement leurs opérations afin de gagner en flexibilité. La nouvelle vision de la gestion financière s’articule principalement autour des enjeux humains et de la responsabilité sociale des entreprises.

Lire aussi:  Indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib en cinq points principaux

De son côté, Kenza Sabouni, de son poste de directrice au sein du bureau de « PwC Maroc » – PwC au Maroc, a estimé que « la question posée n’est plus de savoir quand la crise surviendra, mais quels sont les moyens qui ont été suivis ». y résister ? », soulignant que « les directions financières doivent, dans le cadre des stratégies de résilience et de gestion de crise, se doter de solutions technologiques flexibles de nouvelle génération. Son efficacité passe d’abord par le développement du capital humain : la formation et la formation des ressources, l’implantation de la culture d’entreprise et l’encadrement et la gestion du travail à distance.

Abdel Samad Edeniden

Marrakech, 2023-01-12 18:52:29 (Maroc-Actu) –