BARCELONE, 14 févr. (Maroc-Actu) –
Des chercheurs du service de génomique de l’Universitat Pompeu Fabra (UPF) de Barcelone et de l’Institut de Biologia Evolutiva (IBE) ont développé une base de données génétiques de 400 Salvadoriens dans le cadre d’une étude visant à identifier « plus précisément » les restes des personnes disparues au Salvador et sur la route des migrants.
La revue « Forensic Science International : Genetics » a publié les résultats de l’étude dans laquelle ils ont analysé la variation génétique de 248 hommes et 143 femmes du Salvador avec une « haute résolution », ont indiqué l’UPF et le BIE dans un communiqué lundi.
Jusqu’à présent, il n’existait pas de base de données génétiques de ce type pour les populations des pays d’Amérique centrale, et ce nouvel outil « a permis de caractériser la diversité » de la population du Salvador afin de mieux identifier les personnes disparues.
En outre, cette nouvelle base de données ouvre la porte à la possibilité d’identifier les personnes disparues dans d’autres situations, telles que les migrants décédés en route vers les États-Unis – et quelle proportion d’entre eux est salvadorienne, ce qui est actuellement inconnu.
Le nouvel outil peut également être utilisé pour toute application de génétique médico-légale, comme l’identification de restes humains dans le cadre d’affaires criminelles ou dans des situations où l’ADN récupéré est fortement dégradé, entre autres.