Le ministère des Transports et de la Logistique prépare un projet de loi relatif à la comparaison des prix du transport routier et des prix des carburants, afin de permettre aux professionnels du transport de suivre les fluctuations des prix des carburants, et l’a annoncé lors d’une réunion qu’il a tenue hier mardi , avec des professionnels. Avec tous les professionnels du transport routier du Royaume, et l’un des aboutissements essentiels du dialogue avec eux, au regard des fluctuations des prix des carburants au niveau international et de leurs répercussions sur le marché intérieur des transports, des sources professionnelles présentes à la réunion estiment que « parler du projet n’est pas nouveau aujourd’hui, mais plutôt une proposition qui a été présentée il y a des années. La Confédération générale des entreprises du Maroc », soulignant que le projet de loi ne résoudra pas le problème tant que le coût et la tarification du transport ne seront pas formellement définis.
Une source a déclaré à Hespress que parmi les points que la loi devrait inclure, selon ce que la réunion a étudié, figure la stipulation qu’un contrat entre l’expéditeur et le transporteur réglemente le prix du transport, notant que les professionnels craignent que le projet de loi viendra avec un « contrat de soumission », et donc « au lieu d’améliorer la situation des professionnels, cela risque de la compliquer davantage ».
Dans ce contexte, les professionnels ont mis en avant la demande d’amélioration de la « déclaration d’expédition » prévue par la loi 16.99 réglementant les transports, qui « a été dépouillée de son emploi et a perdu sa force juridique », selon les termes de la même source.
Le manifeste contient des informations sur la taille des marchandises, le temps parcouru et les points de départ et d’arrivée. Et les organismes professionnels ont précédemment soumis des amendements au ministère de tutelle, sans recevoir de réponse des responsables.
Le porte-parole a déclaré que l’absence de bureaux d’expédition dans différentes villes rend difficile la conclusion de contrats, en particulier lorsqu’il s’agit de biens mobiliers saisonniers. Les professionnels ont exprimé, dans des communiqués, leur rejet du « projet patrona », comme ils le disaient. Une source a déclaré à Hespress : « Nous avons présenté, sous le mandat du ministre Emara, une proposition précisant comment faire face aux fluctuations de prix, mais cela n’a pas été pris en compte ».
D’autre part, le « chaos » dans le secteur des transports constitue une pierre d’achoppement aux réformes promises par le ministère des Transports. Le secteur connaît une proportion importante de brancards travaillant de manière informelle, sans compter le rejet de certaines des mesures de contrôle strictes entreprises par les inspecteurs du ministère des Transports afin de réguler le secteur.
Selon des sources, le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdel Jalil, et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du budget, Fawzi Lakjaa, tiendront une rencontre dans les prochains jours avec des professionnels, en présence de institutions bancaires, afin d’étudier les possibilités de leur accorder des délais supplémentaires pour payer les échéances des prêts, en réponse à leurs demandes en A cet égard, le ministre des transports et de la logistique a présidé une réunion avec plusieurs organismes professionnels pour consulter et recueillir des avis sur les principes sur lesquels sera fondé le projet de loi susmentionné.
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Marrakech, 2022-04-07 04:41:02 (Maroc-Actu) –