Les pluies salvatrices en Fès-Meknès: un espoir pour l’agriculture locale
Après une longue période marquée par le manque de pluies, la région Fès-Meknès respire enfin. Les précipitations des derniers jours ont ravivé les espoirs d’un bon démarrage de la campagne agricole, en améliorant l’état des terres bour et en renforçant les ressources hydriques, notamment dans les zones montagneuses où l’élevage et les cultures pluviales prédominent.
Dans plusieurs localités, les effets de ces pluies se font déjà sentir. Les pâturages naturels d’Ifrane, Boulemane, Sefrou et Immouzer Kandar ont retrouvé de la vitalité, offrant aux éleveurs un répit après des mois difficiles marqués par la hausse du prix des aliments pour bétail. Dans la commune de Aït Sebaa dans la province d’Immouzer Kandar, les averses orageuses ont été accueillies comme une véritable bénédiction après de longues semaines de chaleur extrême.
«Ces pluies ont enfin désaltéré les terres bour et nous ont permis d’entamer les travaux de labour dans de bonnes conditions», déclare un agriculteur de la région. «Elles améliorent aussi les perspectives pour le blé, l’orge et les légumineuses, dont dépend une grande partie de notre production», ajoute-t-il.
Les récentes pluies ont relancé la saison agricole dans la région Fès-Meknès (Y.Jaoual/Le360.). le360
Pour d’autres exploitants, l’impact de ces précipitations reste variable selon les zones et les cultures. «L’efficacité des pluies d’octobre et de novembre n’est pas la même partout, mais elles restent positives tant qu’elles se maintiennent régulièrement, surtout pour les oliviers qui comptent énormément sur l’eau de pluie à cette période», confirme un autre agriculteur. Il souligne toutefois que l’amélioration durable de la campagne dépendra de la poursuite des averses dans les semaines à venir.
Lire aussi : Agriculture: les pluies relancent les cultures printanières et les oliveraies de la région de Tanger
Les habitants font également état d’une remontée du niveau de certaines sources et puits locaux. «La recharge de quelques points d’eau nous permet de réduire les dépenses liées à l’irrigation. Pour nous, qui dépendons principalement des cultures bour et de l’élevage, cette aide naturelle est essentielle», explique un petit exploitant.
Les professionnels du secteur espèrent désormais que la dynamique se poursuivra pour consolider la situation hydrique et garantir une campagne agricole prometteuse. Une continuité des précipitations pourrait permettre de rétablir l’équilibre du système productif régional, fortement fragilisé par plusieurs années de sécheresse qui ont pesé sur les rendements et sur la situation sociale de nombreuses familles rurales.














































