BRUXELLES, 23 févr. (Maroc-Actu) –
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, a indiqué mercredi que l’appel à candidatures pour les aides du Projet stratégique de relance et de transformation économique (Perte) pour les véhicules électriques et connectés » est une question de jours « , après que la Commission européenne a approuvé l’attribution de 3 milliards d’euros pour ce plan espagnol en décembre dernier.
« Nous sommes dans le processus administratif, donc cela dépendra des rapports dont nous avons besoin pour cet appel, mais c’est une question de jours », a déclaré le ministre de l’Industrie aux médias avant de participer à la sixième réunion du groupe de haut niveau de l’Alliance européenne des batteries (EBA).
La ministre a ajouté qu’elle espère pouvoir annoncer « très prochainement » l’ouverture de l’appel à propositions afin que « les projets dont on parle depuis « si longtemps » puissent « commencer à être connus ».
La perte de véhicules électriques et connectés représente un investissement total prévu de 24 000 millions pour la période 2021-2023. En décembre dernier, l’exécutif européen a donné son feu vert à une aide de 3 milliards d’euros pour la Perte de véhicules connectés et électriques, qui sera financée par le mécanisme de relance et de résilience (RRF).
Ainsi, il bénéficiera d’une contribution publique de 4,3 milliards et le gouvernement prévoit de mobiliser des investissements privés à hauteur de 19,7 milliards, dans le but de créer l’écosystème nécessaire à la fabrication de véhicules électriques et connectés au réseau et de faire de l’Espagne le pôle européen de l’électromobilité.
Les subventions, qui seront accordées par le biais d’un processus de sélection concurrentiel et sous la forme de subventions directes et de prêts préférentiels à des conditions favorables, sont ouvertes aux consortiums d’entreprises, établis tant en Espagne qu’à l’étranger. Chaque consortium comprendra des entreprises actives dans différents secteurs liés aux véhicules électriques et connectés, et au moins 40 % des partenaires doivent être des petites et moyennes entreprises (PME).