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La recherche de l’équilibre dans la pièce « Article d’introduction » du créateur Mohamed Zaitan

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Hamza Al-Arfawi, Farida, Kenza Mansour et le garçon de café. Ce sont les personnages qui se sont meublés avec les mondes dramatiques de Mohamed Zaitan dans son nouvel ouvrage intitulé « Article d’introduction », qui a été récemment présenté par la troupe de théâtre Hewar à le Théâtre Benmisk de Casablanca dans le cadre d’une tournée nationale après avoir reçu le soutien du Ministère de la Culture, des personnages pour le moins présents qu’ils sont fortement présents dans le cadre du contenu du spectacle, du fait de leurs caractéristiques psychologiques et sociales sculptés avec beaucoup de soin, et ils ne peuvent rester ancrés dans l’esprit du spectateur qu’après la fin du spectacle, soulevant nombre d’interrogations et ouvrant la voie à plusieurs préoccupations intellectuelles, politiques et culturelles. D’autant plus qu’il a été présenté par des acteurs qui attestent de leur efficacité et de leur excellence théâtrale : Hisham Bahloul dans le rôle de Hamza Al-Arfawi, Hasna Al-Momani dans le rôle de Farida la journaliste, Hanan Al-Khalidi, qui a joué et excellé dans le rôle de Kenza Mansour, dont le parcours dramatique a changé de cas en cas (la femme surpuissante). L’ambitieux politicien, l’usurpée Nora, le faux peintre..) Abdullah Shisha dans le rôle d’un serveur qui rêve d’émigrer en Allemagne. Le réalisateur a délibérément limité les querelles de ces personnages et enfermé leurs relations dans un modeste café à l’extérieur de la ville, pour former un espace dramatique de divulgation, de contrôle, de chantage, de responsabilité et de vengeance également. Espace créé par le scénographe Yassin Al-Zawi en façonnant ses traits dramatiques et esthétiques. La pièce commence avec Hamza Al-Arfawi entrant dans le café et commençant à jouer du violoncin dans une scène calme avant que la journaliste Farida, son ancienne camarade de classe universitaire, ne le rejoigne, pour commencer une série de reproches et de reproches entre eux, considérant que Hamza – selon à Farida – a quitté son chemin de lutte et a changé ses principes et ses convictions en faveur d’un monde des affaires et des intérêts étroits, et ce sont ces intérêts qui le pousseront à demander à son ancien compagnon, en tant que journaliste à succès et célèbre, d’écrire pour lui un éditorial spécial, à travers lequel il réglera ses comptes avec une de ses adversaires en affaires et en politique, mais face à un rejet catégorique de celle-ci, il recourra à la tentation matérielle puis au chantage et à la violence morale. Direct… Dans cette ambiance chargée, le personnage de Kenza Mansour se détache, qui, par hasard, veut être l’épouse du rival de Hamza Al-Arfawi, et elle a eu recours à ce café pour échapper à son mari tyrannique et cruel, qui l’a forcée d’entrer dans un hôpital psychiatrique pour ne pas se présenter aux élections dans le cadre d’un parti rival, on découvre alors avec elle Un modèle pour la femme opprimée et opprimée, qui cherche la reconnaissance qu’elle n’a jamais eue, et puis le personnage de le serveur, ce cinquantième ancien danseur au (Al-Swerti) amoureux de Noura, la vendeuse du Hawa, qui habite derrière le café, admire la personnalité du leader nazi Adolf Hitler, qui n’a ménagé aucun effort pour aider Arfawi dans sa campagne, espérant faciliter son immigration en Allemagne… C’est ainsi que les intérêts divergent et les désirs stagnent, de sorte que le lieu où se rassemblent les personnalités est comme un volcan qui peut éclater à tout moment, et c’est le image dans laquelle l’un L’auteur et metteur en scène Mohamed Zaitan a tenté de le maîtriser à travers le rythme accéléré de l’acte dramatique, renforcé par le mouvement, la récitation et les effets visuels et sonores. Ce qui distingue le spectacle en particulier, c’est la proposition qu’il présente et la touche dramatique qui a été travaillée pour que le texte écrit se dissolve dans les composantes du spectacle de manière fluide et professionnelle, pour que le public se retrouve face à des paris prometteurs pour la mise en scène. vision, peut-être l’une de ses caractéristiques les plus marquantes est la reconsidération du conte au théâtre, le conte comme moteur d’interaction de toutes les composantes théâtrales. L’autre, d’autant plus que la langue dans laquelle il a été présenté a un ijtihad clair : l’arabe standard et Darija. A la recherche d’une sorte d’équilibre… Un équilibre que le personnage de Kenza Mansour a dit à la fin de l’émission : L’équilibre, c’est ce qu’il faut…

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< Écrit par : Abdul Latif Al-Houlami

Marrakech, 2022-10-27 18:47:33 (Maroc-Actu) –

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