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Le film « Mémoire à oublier » du réalisateur marocain El Hawari Ghobari a remporté le grand prix

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Le rideau est tombé mercredi 27 décembre 2023 sur la huitième session du Festival International du Cinéma Café de Taza, organisé durant la période du 23 au 27 décembre 2023 sous le slogan « Le cinéma au service des questions féminines ». … La cérémonie de clôture a été marquée par le couronnement du meilleur film, de la meilleure réalisation et de la meilleure photographie, où le grand prix a été décerné. Pour le film « Mémoire à oublier » du réalisateur marocain El Hawari Ghobari.
Le prix du jury a été remporté par le réalisateur algérien Samir Shammour, tandis que le réalisateur marocain Mourad Bouzrour a remporté le prix de la meilleure réalisation pour le film Contraste.
Le reste des prix était le suivant :
Prix ​​du meilleur scénario pour le film « Bokra Hanat » réalisé par Aya Fouad Madani
Prix ​​de la meilleure photographie pour le film « Eyes » réalisé par la Tunisienne Nesma Mabrouki
Mention spéciale pour le film « A Moment of Honesty » du réalisateur égyptien Hisham Ali Abdel Khaleq
Un hommage à l’enfant Shahd Laksim, héroïne du film « Write for Me » du réalisateur marocain Omar Touzani
A noter que le jury, présidé par l’artiste Rashid Al-Hajjoi, était composé des personnalités médiatiques Wafaa Al-Yaqoubi et Fatima Yehdi, du critique de cinéma Fahim Kabir et de l’artiste Rashid Al-Amari.
La huitième session du festival a vu la participation de 21 courts métrages d’Egypte, d’Espagne, d’Algérie, de Tunisie, de Mauritanie, de Belgique, du Yémen et du Maroc.
Le programme de cet événement cinématographique comprenait des séminaires intellectuels, des tables rondes, des dialogues cinématographiques ouverts, des ateliers de formation et des master classes.
Les activités du festival comprenaient également l’organisation d’un groupe de spectacles dans plusieurs espaces, notamment plusieurs établissements sociaux, la maison de retraite, l’Association de solidarité pour les enfants ayant des besoins spéciaux, la prison locale, la Maison des filles et la Fondation civile pour la prison et la réinsertion. .
La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée au Théâtre du Conservatoire, a vu la présence de nombreux artistes, réalisateurs et producteurs du domaine du cinéma, en plus d’un large public d’amateurs d’art.
Dans son discours d’ouverture à cette occasion, le président de l’association Café Cinéma Festival, Aziz Zerrougui, a déclaré que la huitième session se distingue par son ouverture aux problématiques des femmes où qu’elles se trouvent, et en stipulant cela dans tous les courts métrages narratifs à présenter et aborder les préoccupations et les préoccupations des femmes et la manière de faire progresser leurs droits, car il s’agit d’une question urgente pour parvenir au développement. Il a ajouté que malgré la grande accumulation que nous avons réalisée dans divers domaines pour permettre aux femmes d’atteindre leurs objectifs, elles sont toujours confrontées à de grands défis et à des situations d’incertitude. Aujourd’hui encore, les femmes souffrent d’une discrimination généralisée fondée sur le sexe et sur leur accès aux postes de décision.
Aziz Zerrougui a souligné que l’administration du festival a reçu plus de 260 courts métrages en provenance du Maroc et de l’étranger. Un comité de spécialistes dans le domaine du cinéma a travaillé pour sélectionner les films qui entreront en compétition officielle du festival, produisant 21 courts métrages qui abordent les thèmes et les problématiques des filles, des garçons, des jeunes et des femmes.
De son côté, Mounir Al-Hajouji, directeur régional du secteur de la culture à Taza, a souligné lors de son discours d’ouverture que le Festival International du Café Cinéma est devenu une opportunité de créer des ponts de rencontre et d’échange d’idées et d’informations entre les participants, et un opportunité de découvrir les possibilités et la richesse culturelle et artistique dont regorge la ville de Taza, du patrimoine matériel. Il n’existe aucun autre témoin matériel ni naturel de l’histoire de la ville et de son rôle important dans l’histoire du Maroc.
Afin de le consacrer à la culture de la reconnaissance, un groupe de visages et de noms artistiques qui ont beaucoup apporté à la scène artistique marocaine, parmi lesquels des artistes masculins et féminins : Majida Benkirane, Abdelhak Belmjahid, Youssef Louati et Souad El Ouazzani ont été honorés. Cette séance a reçu l’approbation du public des habitants de Taza.

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>Taza : Assia Akour

Marrakech, 2024-01-02 18:03:05 (Maroc-Actu) –