Marrakech, 1 Mar. (Maroc-Actu) –
Ce 1er mars marque le 126e anniversaire de la découverte de la radioactivité naturelle par le physicien français Henri Becquerel, Prix Nobel en 1903 pour cette réalisation.
En 1896, Becquerel découvre une nouvelle propriété de la matière qui sera plus tard connue sous le nom de radioactivité. Ce phénomène s’est produit pendant ses recherches sur la fluorescence. Le scientifique a découvert que certains sels d’uranium émettent spontanément des radiations, en observant qu’ils voilaient des plaques photographiques enveloppées de papier noir.
Il a testé le minéral à chaud, à froid, pulvérisé, dissous dans des acides, et l’intensité de la mystérieuse radiation était toujours la même. Ainsi, cette nouvelle propriété de la matière, appelée radioactivité, ne dépendait pas de la forme physique ou chimique sous laquelle se trouvaient les atomes du corps radioactif, mais c’était une propriété qui se trouvait dans l’atome lui-même.
DÉVELOPPEMENT PAR LE COUPLE CURIE
L’étude du nouveau phénomène et son développement ultérieur sont presque exclusivement dus au mariage de Marie et Pierre Curie, qui ont découvert d’autres substances radioactives : le thorium, le polonium et le radium, Selon Wikipedia.
L’intensité du rayonnement émis étant proportionnelle à la quantité d’uranium présente, les Curie en déduisent que la radioactivité est une propriété atomique. Le phénomène de la radioactivité trouve son origine exclusivement dans le noyau des atomes radioactifs. On pense qu’elle provient de l’interaction neutron-proton. En étudiant les radiations émises par le radium, s’est avérée complexe, car lorsqu’un champ magnétique lui est appliqué, une partie de l’énergie est déviée de sa trajectoire et une autre non.
On s’aperçoit rapidement que toutes ces réactions proviennent du noyau atomique décrit par Ernest Rutherford en 1911, qui a également montré que le rayonnement émis par les sels d’uranium peut ioniser l’air et produire la décharge de corps chargés électriquement. En utilisant le neutron, une particule théorisée en 1920 par Ernest Rutherford, le rayonnement bêta a été décrit.
En 1932, James Chadwick découvre l’existence du neutron que Rutherford avait prédit en 1920, et immédiatement après, Enrico Fermi découvre que certains rayonnements émis lors de phénomènes de désintégration inhabituels sont en fait des neutrons.