Accueil L'International Bolivie : Deux anciens commandants boliviens accusés avec l’ex-présidente Jeanine Áñez reconnaissent...

Bolivie : Deux anciens commandants boliviens accusés avec l’ex-présidente Jeanine Áñez reconnaissent leur culpabilité

667
0

Marrakech, 11 févr. (Maroc-Actu) –

Deux des anciens commandants boliviens accusés avec l’ex-présidente Jeanine Áñez ont reconnu leur culpabilité jeudi, demandant à l’accusation d’être condamnés lors d’un procès abrégé dans l’affaire dite du « Coup d’État II » en Bolivie.

« Ils ont présenté par écrit au ministère public leur demande de procédure abrégée. C’est une nouvelle importante pour le pays. Il y a deux personnes, Jarjury et Terceros, qui ont demandé au Parquet une peine abrégée. C’est une reconnaissance de responsabilité et de culpabilité », a déclaré le ministre bolivien de la Justice, Iván Lima.

Les anciens commandants Jorge Terceros et Gonzalo Jarjury ont demandé une procédure abrégée, reconnaissant ainsi leur responsabilité dans l’affaire du « Coup d’État II », a-t-il déclaré, comme le rapporte le quotidien bolivien « Opinión ».

Lire aussi:  Ukraine - L'Italie décrète l'état d'urgence pour faire face aux réfugiés ukrainiens

Cette révélation est intervenue quelques heures après que le tribunal anticorruption de La Paz, qui instruit le dossier de l’ex-présidente Jeanine Áñez, a suspendu jeudi l’ordre d’ouverture d’un procès oral dans l’affaire dite du « Coup d’État II », qui porte sur son rôle dans les événements qui ont précédé sa proclamation à la présidence de la Bolivie.

Une procédure abrégée implique que les accusés acceptent leur responsabilité et reçoivent une peine accélérée.

Sans dévoiler le contenu de la demande de Jarjuri, ancien chef de la marine, et de Terceros de l’armée de l’air en 2019, la Cour a indiqué que la demande des deux accusés sera examinée lorsque le procès commencera.

Lire aussi:  Colombie - Iván Duque appelle les Colombiens à "rejeter le populisme" lors des élections de ce dimanche.

M. Áñez, qui est en détention provisoire depuis près d’un an, a entamé une grève de la faim mercredi et a appelé à une manifestation devant le tribunal anticorruption de La Paz à l’heure où le procès devait commencer.

L’affaire du « coup d’État » a été divisée en deux affaires distinctes : d’une part, il y a les événements qui ont conduit à sa proclamation et, d’autre part, elle est accusée de terrorisme, de conspiration et de sédition.