Accueil L'International Colombie – Au moins onze blessés au premier jour de la « grève...

Colombie – Au moins onze blessés au premier jour de la « grève armée » imposée par l’ELN en Colombie.

745
0

Marrakech, 23 févr. (Maroc-Actu) –

Au moins onze personnes, dont quatre policiers, ont été blessées lors de la première journée de la « grève armée » des trois annoncée par la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) pour protester contre les politiques économiques et sociales du gouvernement colombien.

La guérilla a disséminé plusieurs engins explosifs dans différentes régions de l’ouest de la Colombie, dont le premier dans la ville de Cúcuta, où le premier des agents blessés a été signalé, selon la radio Caracol.

Tout au long de la journée, d’autres incidents ont eu lieu dans diverses régions du pays, notamment dans l’ouest et le sud-ouest de la Colombie. Certaines des principales voies d’accès du département de Cauca ont été bloquées par des véhicules en feu, des barrages routiers et des objets suspects.

Lire aussi:  Omar Hilal souligne aux Nations Unies le grand soutien international à l'initiative d'autonomie et au Sahara marocain

Pour le moment, l’épisode le plus violent s’est produit dans la municipalité de San Gil, dans le département de Santander (nord-est), où un engin a explosé alors qu’il tentait d’être retiré de la route reliant cette localité à celle de Socorro, blessant gravement sept personnes.

Des experts en explosifs de la police nationale colombienne ont été déployés dans d’autres régions de l’intérieur du pays et sur la côte atlantique pour faire face à des colis suspects apparus sur les voies d’accès aux centres urbains. A Cesar, l’ELN a fait sauter un pont, laissant la municipalité de Pailitas au secret.

Lire aussi:  AMP - Ukraine - La Russie annonce "l'élimination de 180 mercenaires étrangers" dans l'attaque de la base de Yaroviv

Le week-end dernier, la guérilla de l’ELN a publié un communiqué dans lequel elle annonçait une « grève armée » de mercredi à vendredi pour protester contre le « mauvais » gouvernement du président, Iván Duque, et demandait aux citoyens de ne pas voyager, sauf en cas de besoin médical ou humanitaire.

Le gouvernement a répondu en soulignant qu’il répondrait avec force à toute action de la guérilla et a assuré qu’il y avait des « intérêts politiques » derrière tout cela. Les prochaines élections législatives auront lieu dans trois semaines seulement. « Nous nous demandons à qui ils rendent service », a demandé le ministre de la Défense Diego Molano.