Accueil L'International La Colombie renouvelle ce dimanche ses élections législatives, qui sont considérées comme...

La Colombie renouvelle ce dimanche ses élections législatives, qui sont considérées comme un prélude aux élections présidentielles de mai.

1102
0

Les alliances de droite, de centre et de gauche choisissent également leurs candidats

Marrakech, Mar. 12. (Maroc-Actu) –

Ce dimanche, le peuple colombien est appelé à renouveler ses représentants au Congrès, un vote considéré comme le prélude aux élections présidentielles du 29 mai, qui pourraient entraîner un changement d’orientation politique du pays.

Près de 39 millions de citoyens sont appelés à voter dans plus de 12 500 bureaux de vote à travers le pays, selon le Bureau national d’enregistrement de la Colombie.

Lors de ces élections, le Sénat sera renouvelé avec 100 sièges élus par circonscription nationale, deux par la circonscription spéciale indigène et cinq correspondant au parti Force alternative révolutionnaire du commun (FARC), conformément aux accords de paix signés en 2016 avec la guérilla. Le 108e sénateur est le candidat présidentiel qui obtient le deuxième plus grand nombre de voix lors des élections présidentielles de mai.

Lire aussi:  Moyen-Orient - Cinq enfants tués dans un incendie à Hébron, en Cisjordanie

En outre, la Chambre des représentants est renouvelée : 172 sièges seront élus dans des circonscriptions départementales et à Bogotá. Il existe également une circonscription internationale pour les Colombiens de l’étranger.

Sont également élus 16 sièges de paix, représentants des victimes du conflit armé dans les 167 municipalités des circonscriptions spéciales de paix transitoire.

Des luttes internes au parti pour choisir les candidats à la présidence pour les élections de mai sont également en cours de décision. D’une part, il y a la consultation de droite avec l’Équipe pour la Colombie, qui réunit des candidats du Parti conservateur, du Parti Mira (un parti chrétien), ainsi que trois acteurs importants : l’ancien maire de Bogota, Enrique Peñalosa, pour le Parti U ; l’ancien maire de Medellín, Federico Guitérrez, qui est un allié de l’Uribisme, et l’ancien maire de Barranquilla, Alex Char.

Lire aussi:  Le Parlement lituanien demande à l'ONU de fermer l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine pour éviter un "massacre de civils".

De l’autre côté, on trouve les cinq candidats centristes : Juan Manuel Galán, ancien sénateur libéral et fils du leader libéral Luis Carlos Galán Sarmiento, assassiné par des trafiquants de drogue en 1989 ; Sergio Fajardo, ancien candidat à la présidence de l’Alliance sociale indépendante ; Alejandro Gaviria, ancien ministre de la santé ; le sénateur Jorge Enrique Robledo, figure de proue de la gauche ; et Carlos Amaya, ancien gouverneur du département de Boyacá.

Est également en lice le Pacto Histórico, la coalition de gauche, dont le principal candidat est Gustavo Petro, premier choix dans les sondages (27 %). Les concurrents de M. Petro sont Francia Márquez, leader noir et militant écologiste, Camilo Romero, ancien gouverneur de Nariño et membre du Parti vert, Arelis Uriana et Alfredo Saade.

Les gagnants affronteront Óscar Iván Zuluaga, candidat du Centre démocratique, le parti au pouvoir dirigé par Álvaro Uribe, et l’indépendant Rodolfo Hernández.