Marrakech, 14 févr. (Maroc-Actu) –
Le gouvernement estime que 250 000 véhicules, pourtant achetés en 2021, seront livrés aux clients cette année et seront touchés par la hausse de la taxe spéciale sur certains moyens de transport, plus connue sous le nom de taxe d’immatriculation, en raison de leur adaptation à la nouvelle réglementation européenne sur les émissions polluantes, en vigueur depuis le 1er janvier.
C’est ce que reconnaît une réponse enregistrée au Congrès des Députés, à laquelle Europa Press a eu accès, au député de Foro Asturias, Isidro Martínez Oblanca, qui avait interrogé l’Exécutif sur la portée de cette augmentation d’impôt parmi les acheteurs qui avaient acheté un véhicule l’année dernière, mais dont la livraison n’était pas arrivée avant la fin de l’année.
M. Martínez Oblanca a souligné dans sa question comment des milliers d’acheteurs ont été affectés par le retard causé par la crise des approvisionnements, principalement des semi-conducteurs, et la pénurie de matières premières, qui affecte considérablement l’industrie automobile.
Dans sa réponse, le gouvernement précise que l’augmentation de la taxe d’immatriculation en fonction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) du véhicule s’appliquera aux acheteurs qui prendront livraison de leur nouveau véhicule en 2022, même s’ils ont formalisé leur achat l’année dernière.
« Selon les premières estimations, le nombre de véhicules dans cette situation est estimé à environ 250 000 », a indiqué le gouvernement dans sa réponse.
Tout cela après l’entrée en vigueur, depuis le 1er janvier, de la mise à jour des niveaux d’émissions, basée sur le protocole d’émissions WLTP, plus strict que le précédent NEDC, qui réduit le nombre de modèles exemptés du paiement de cette taxe.
L’augmentation était prévue pour le milieu de l’année dernière, mais après que l’opposition a imposé un changement juridique pour compenser l’augmentation de la taxe, le gouvernement a accepté une réduction temporaire de la taxe pour prolonger l’augmentation jusqu’au 1er janvier 2022.
Depuis le 1er janvier de cette année, les modèles qui émettent moins de 120 grammes de CO2 par kilomètre parcouru ne paient pas de taxe d’immatriculation.
Les véhicules émettant entre 121 et 159 grammes de CO2 paient 4,75% de cette taxe et 9,75% sont payés par les clients dont les voitures émettent entre 160 et 199 grammes de CO2. La dernière tranche, celle des véhicules émettant plus de 200 grammes, paie 14,75%.