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Le jeu « Hasla » ou jeu d’essai

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La deuxième pièce après (À distance) que j’ai regardée et aimée autant que moi, intitulée Darji Marocain (Al-Hasla). Initialement basé sur le roman (The Damage) de l’Allemand Dürrenmatt. Il a plusieurs pièces de théâtre, dont « L’ange débarqué à Babylone », « Le cas de l’ombre de l’âne » et d’autres.
Citation : Rachid Broumi est à l’origine un artiste musical. C’est peut-être sa première tentative. Mais c’est un excellent essai. Il s’agit plutôt d’une préparation que l’on peut décrire dans laquelle il excellait à merveille.
L’histoire est une réunion d’un juge, d’un avocat et d’un procureur. Ils se retirèrent et s’habituèrent à faire des procès avec n’importe qui, dans la maison du juge. Une nuit, un homme les rejoignit. Sa voiture est tombée en panne. Il a demandé à passer la nuit jusqu’au matin, alors ils l’ont convaincu d’assumer le rôle de l’accusé. Et leur jeu a commencé, qui a montré que tous les gens, peu importe qui ils sont, ne sont pas innocents. En effet, personne n’a commis un crime qui l’accompagne tout au long de sa vie et l’évite. Si le procès n’est qu’un jeu, il tend à être sérieux. Il y a même des masques qui sont retirés. Et les secrets des crimes auxquels chacun est confronté avec lui-même.
L’invité, qui s’appelait Omar, a été traîné alors qu’il buvait des verres de whisky. Ce qui lui a fait jeter tous les masques. Le ministère public enquête avec lui sur ses entrailles. Retrouver au fond de son psychisme un crime qu’il a commis. Le plaignant a tenté de la tirer des profondeurs des entrailles de l’invité accusé pour la faire flotter à la surface. Ce qui a poussé le procureur à s’y accrocher. Il convainc la défense et le juge qu’Omar est un criminel.
L’avocat d’Omar essayait de trouver une échappatoire pour atténuer les effets du crime. Mais l’accusé lui-même s’oppose à son avocat. Ce qui a fait s’effondrer la défense et ses conclusions face aux aveux du crime de l’accusé.
En général, l’histoire ou la graine sur laquelle la pièce a été construite touchait tous les aspects et était fluide dans sa présentation, ce qui obligeait le spectateur non seulement à regarder mais à suivre avec un esprit alerte. C’est comme s’il regardait un vrai procès. À l’intérieur de l’histoire se trouve un jeu. Et ses entrailles sont très.
Quant à la sortie. On peut dire que Rashid Al Qasimi, réalisateur de films documentaires pour la télévision, avait pour projet de présenter les événements avec calme, tels qu’ils se sont réellement produits. Armez le groupe d’acteurs avec des dialogues et des mouvements calmes. Ce qui a incité le public à regarder avec vigilance. L’expérience de réalisation a été très réussie. Rasheed Al Qasimi, diplômé de Lezadak, s’est révélé être un réalisateur compétent.
Pour le groupe : Ismail Al-Alawi et le distingué Cheikh Al-Mujahid Abdul Haq. Saeed Al-Amel et Moncef Qabri, sans oublier Buthaina Mujahid… Ce sont eux qui constituent le groupe qui a relancé le procès de l’accusé Omar Al-Dhaif. Le groupe diagnostiquait un véritable procès. Sur leur langue, l’auteur déverse des phrases qui émerveillent tout spectateur. Cache-t-il un crime en lui ? Tout le monde a été accusé. Le groupe précité est celui qui a démontré l’intérêt de tous à travers son diagnostic précis. Bravo le groupe.

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Scénariste : Ahmed Amal

Marrakech, 2023-12-14 18:00:25 (Maroc-Actu) –